Tim Carter AKA Lycan

Tim est un fils de la classe moyenne des Etats-Unis. Etudiant moyen, il décroche une bourse pour une université de second plan grâce à de bonnes performances sportives. Fêtard, un peu tête brûlée, prompt à relever des "challenges à la con", il passe trop souvent dans le bureau du directeur. D'autres parents se plaignent de sa mauvaise influence et de sa capacité à pousser d'autres camarades à faire des conneries. En classe, il mène également souvent la contestation vis à vis d'une partie des enseignants. Un coup de trop, mêlant notamment le fils d'un notable, et c'est Tim qui se retrouve exclu pour calmer tout le monde. La déception familiale est grande et son père ne lui laisse qu'une seule alternative, là où il pourra gagner sa vie et prendre un peu de plomb dans la tête (ou ailleurs), l'armée.

Tout le monde, surtout Tim, craignait des débuts difficiles mais occupé, entraîné, drivé, Tim se révèle à contrario être un bon GI. Sur le terrain, ses qualités physiques et son esprit d'équipe sont relevés par ses supérieurs. Les autres soldats l'apprécient, comme sur les terrains du lycée ou lors des fêtes, et il réussit à atteindre le grade de caporal. Le naturel revient toutefois au galop. Quelques beuveries après des opérations mais surtout une fâcheuse manie de critiquer, ouvertement, l'état major et ses "plaqués de ronds de cuir". Il a également une aventure à peine avec la fille du Colonel Théodore "lightning" Rudd [ou autre PNJs, père et fille, de l'univers]. Les événements dérapent lors d'une opération en [champ de bataille de l'univers du MJ]. La mission est mal préparée, menant clairement l'escouade dirigée par Tim au massacre. Il décide alors de désobéir pour sauver ses hommes.  Trois seulement sur les douze soldats, dont Carter,  survivent. Il porte le chapeau pour ce fiasco et est arrêté puis présenté devant la cour martiale pour trahison.

Peu de temps avant le procès, alors qu'il croupit au fond d'une cellule, sans informations concernant l'opération ou nouvelles de ses hommes, il reçoit la visite de Rudd. Encore une fois, il n'a pas vraiment d'alternative. Ce salopard de Colonel lui révèle l'existence d'un (des nombreux) projet de l'armée. Il s'agit, comme souvent, d'un moyen d'augmenter les performances des soldats. Sauf que Rudd ne croit pas aux améliorations incessantes de l'équipement. Les armes finissent par devenir obsolètes, l'ennemi développe des contre-mesures, il faut sans cesse renouveler les stocks et adapter tout ceci à des champs de bataille extrêmement variés. Le colonel est quant à lui partisan de l'amélioration directe des soldats : une fois la "transformation" opérée, elle est définitive. La polyvalence du soldat fait le reste. Ce projet porte le nom de CROC, Compagnie de Reconnaissance Opérationnelle et de Combat. C'est une amélioration de vieux projets où l'armée utilisait des animaux, notamment pour leur endurance ou leurs sens supérieurs aux humains. Amélioration car il s'agit de donner ces capacités directement à des soldats. Carter comprend que cette opération n'en est qu'au stade expérimental et que la survie des cobayes est faible. Mais s'il refuse, Rudd lui promet le peloton d'exécution ; s'il accepte, Rudd reconnait l'erreur d'un de ses officiers (dont il veut se débarrasser de toute manière) et le comportement "héroïque" de Carter. Cerise sur le gâteau, interdiction définitive de revoir ou même de communiquer avec sa fille.

Carter n'a que peu de souvenirs de la transformation et de son protocole. De nombreuses personnes et machines, toutes plus étranges et douloureuses que les autres, étaient impliquée. Science ? Magie ? Réveil d'un potentiel enfouit ? Tim est surtout marqué par la douleur, la peur, délires... C'est avec un mélange d'inquiétude et d'émerveillement que Carter, nom de code Lycan, découvre ses nouvelles capacités. La capacité de se transformer en un hybride doté de griffes acérées, un odorat sur-développé et surtout une capacité de régénération, dont les limites ont été testées de manières extrêmement déplaisantes, rappelant celle du loup-garou mythique. Il est incorporé dans une unité d'élite. Son rôle est simple : éclaireur et quelques fois assassin. Sa capacité de survie et sa capacité d'initiative lui permettent de remplir ce rôle à merveille. Il est capable de traquer un [mettre ici le nom d'une menace terroriste de l'univers] sur des dizaines, voire plus, de kilomètres. Son odorat ne tombe jamais en panne contrairement à des senseurs ou d'autres moyens technologiques. Sans compter les fois ou l'ennemi pensait l'avoir abattu pour réaliser quelques minutes plus tard qu'une créature griffue décimait l'arrière de leurs rangs.

Les états de service de Lycan sont bons. Il se jette à corps perdu dans ces missions [théâtres d'opérations ?], grisé par ses capacités. Seulement, il est marginalisé comme un loup solitaire. Simple soldat sans grade, il inspire la peur et parfois le dégoût, à ses frères d'arme. A quelques reprises, dans le feu de l'action, il prend le contrôle des opérations avec succès et leur sauve même la vie une fois mais sans reconnaissance. Aussitôt arrivé sur base, il redevient un simple éclaireur sans promotion et ses relations sociales se dégradent encore. Les autres militaires ne se privent pas pour lui infliger tous les jeux de mots possible à base de loup ou de chien. Sur un coup de colère après une provocation de trop, il manque de blesser un autre GI. Au même moment, des changements au sein de l'état major et la mise sur la touche du Colonel Rudd, jugé trop peu soucieux de la vie de ses hommes, entraînent l'abandon (ou la modification) de l'opération CROC. Tim Carter négocie son retour à une vie semi-civile : il est officiellement détaché au sein des Warders. Entourés de ses pairs, il espère devenir l'alpha de cette meute de métahumains. Toutefois  Lycan est terrorisé. Il sent clairement qu'on ne s'est contenté de lui donner les capacités d'un animal mais qu'il a été transformé profondément. La peur de perdre le contrôle ou de se transformer davantage le ronge. Pour autant il sait qu'il ne renoncera jamais à ces pouvoirs.

Cela pourrait donner comme motivations :
- Ancien vétéran
- Devenir l'alpha des warders
- Suis-je maudit ?

Je pensais aussi à rajouter un autre hybride incorporé à son unité (un autre animal ?) qui pourrait devenir une Némésis.

Typique des jeunes qui ont du mal à s'insérer faute de figure paternelle...

Même pas. Juste un peu plus grand gueule et courageux/téméraire que la moyenne, ainsi que désobéissant si on n'acquiert pas son respect

C'est jamais que le troisième super-soldat du groupe après Monsieur Plus et Titan...
Heureusement que l'équivalent de Captain America par ici n'a pas cette origine !

Je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas moyen de lier le background de Lycan et de Monsieur Plus, mais ce n'est pas une obligation.

Bref, je valide.

Pour le conflit, je vois bien une saleté en Asie du sud-est, entre trois factions respectivement pro-américaine, pro-soviétique et pro-mandchoue.

Pour le CROC, par contre, je veux un acronyme en anglais.
Genre... pour FANG, Fast Adapted Neutralization Group, Groupe de neutralisation rapide adaptée.

Ou un personnage francophone.

Encore un français ! Décidemment

Cela dit je ne suis pas sur que monsieur plus soit un ancien militaire. Il me semblait qu'il se définissait plutôt comme un scientifique cherchant à s'améliorer.

Non non il sera anglophone.
Et je ne vois qu'un seul vrai militaire dans le groupe : un scientifique et un officier, ça ne compte pas...
Blague à part, les deux historiques peuvent être liés à mon avis. On verra ce que Rodolphe en pense.
A ma décharge, je n'étais pas certain du passé de ce dernier et j'avais créé ce 2nd perso avant le retour de Vincent :p

Pour l'acronyme je propose TALON : Tactical Assault Legion for Overwatch and Neutralization

Tax Collector a écrit:

Pour le conflit, je vois bien une saleté en Asie du sud-est, entre trois factions respectivement pro-américaine, pro-soviétique et pro-mandchoue.

Si je refais un perso il s’appellera Napalm

Faut que je sélectionne un champ de bataille.

J'avoue hésiter entre :
1) la Corée (qui n'a pas été divisée, est censée être neutre et servir de "tampon" entre la Mandchourie et le bloc occidental) ;
2) le Viet Nam (mais c'est un peu loin de la Mandchourie) ;
3) la Mongolie (mais ce serait davantage une guerre entre russes, mandchous et chinois, je ne vois pas ce qu'un américain serait venu faire là) ;
4) les Philippines (parce que des partisans mandchous ont pu s'attaquer aux occupants japonais avant le retour des américains, d'où un bon gros bordel).

J'avoue que les Philippines, comment dire... c'est tentant...
C'est quand même le pays de :
https://en.wikipedia.org/wiki/Captain_Barbell
https://en.wikipedia.org/wiki/Darna
https://en.wikipedia.org/wiki/Lastikman
Etc. etc.

Les Philippines c'est bien en effet

Le Vietnam aurait été un sujet de discorde supplémentaire

Il vaut peut-être mieux ne pas en avoir trop non plus

Je continue de mettre au background au propre, et je laisse parfois mon esprit vagabonder...

Je repensais à l'origine assez proche de Lycan et de Monsieur + : des expériences pour créer un super-soldat, rappelant l'histoire de Captain America. Dans mon univers (à moi que j'aime), de telles expériences... sont bien moins fréquentes que chez Marvel. La raison est simple, dans les comics Marvel le fameux sérum du super-soldat de Captain America a inspiré un grand nombre d'histoires, où le sérum est recréé, copié, amélioré, etc. De mon côté, il existe également une sorte de "potion magique" qui améliore artificiellement certaines caractéristiques humaines... le rétro-virus du NDS (syndrome de densification neuronale) qui confère une intelligence supérieure, au prix d'une perte conséquente de santé mentale.

En résumé : ici, peu de super-soldats mais plein de savants fous !

Le fait que les histoires de deux personnages soit dérivées d'un concept peu mis en avant dans mon background officiel à moi... bien qu'un peu vexant pour moi, vilains sacripants... n'est pas gênant, puisque une origine aussi classique a toute sa place dans un tel pastiche. Néanmoins, cela demande un peu d'adaptation. Et quelques clarifications de mon background (à moi que j'aime).

Pour commencer, je dois nuancer le paragraphe suivant :

Citation :

Peu de temps avant le procès, alors qu'il croupit au fond d'une cellule, sans informations concernant l'opération ou nouvelles de ses hommes, il reçoit la visite de Rudd. Encore une fois, il n'a pas vraiment d'alternative. Ce salopard de Colonel lui révèle l'existence d'un (des nombreux) projet de l'armée. Il s'agit, comme souvent, d'un moyen d'augmenter les performances des soldats. Sauf que Rudd ne croit pas aux améliorations incessantes de l'équipement. Les armes finissent par devenir obsolètes, l'ennemi développe des contre-mesures, il faut sans cesse renouveler les stocks et adapter tout ceci à des champs de bataille extrêmement variés. Le colonel est quant à lui partisan de l'amélioration directe des soldats : une fois la "transformation" opérée, elle est définitive. La polyvalence du soldat fait le reste. Ce projet porte le nom de CROC, Compagnie de Reconnaissance Opérationnelle et de Combat. C'est une amélioration de vieux projets où l'armée utilisait des animaux, notamment pour leur endurance ou leurs sens supérieurs aux humains. Amélioration car il s'agit de donner ces capacités directement à des soldats. Carter comprend que cette opération n'en est qu'au stade expérimental et que la survie des cobayes est faible. Mais s'il refuse, Rudd lui promet le peloton d'exécution ; s'il accepte, Rudd reconnait l'erreur d'un de ses officiers (dont il veut se débarrasser de toute manière) et le comportement "héroïque" de Carter. Cerise sur le gâteau, interdiction définitive de revoir ou même de communiquer avec sa fille.

Dans un premier temps, l'armée américaine a essayé d'embrigader les méta-humains. Après la deuxième guerre mondiale, plusieurs vétérans américains de la Golden Guard ont donc rejoint la Blue Guard, sorte de super-commando de l'US Army. Pendant une douzaine d'années, ils ont été tout-à-fait loyaux, malgré quelques défections (le Décurion devenu directeur d'école... puis super-vilain).

Les Blue guards se sont finalement émancipés au début des années 60, après avoir découvert que des extra-terrestres métamorphes (les Quanters) avaient infiltré l'état-major de l'US Army. Ils ont d'abord participé à la fondation de la Guards' Guild en 1960, puis sont petit-à-petit devenus autonomes avant de prendre leur indépendance (tout en conservant leur nom) en septembre 1963 (date de la parution du 1er épisode des Vengeurs, la Blue Guard étant bien ici le pendant des Vengeurs). Bien que la Blue Guard ait conservé des liens avec le gouvernement américain, l'US Army avait perdu son fleuron surhumain.

C'est donc après septembre 1963 que des projets visant à pallier la perte de la Blue Guard ont pu voir le jour dans l'US Army.

Vous connaissez déjà le premier de ces projets : le Cobalt Battalion, à savoir, le recrutement et le conditionnement de super-vilains, en échange de remises de peine (l'équivalent du Suicide Squad).
Dans le même temps, l'US Army va essayer d'améliorer son équipement (y compris en dérobant des chocolats explosifs et autres confiseries martiales, souvenez-vous).
Enfin, un programme visant à copier ou créer des capacités méta-humaines a pu être mis en place : autant implanter des pouvoirs directement dans un soldat loyal plutôt que d'essayer de rendre loyal ces surhommes en costumes bigarrés.

Dans mon univers (à moi que j'aime), j'applique plusieurs principes. Le pastiche, bien sûr. Mais aussi la règle du "seul gros truc" : une seule origine aux super-pouvoirs (une sorte de vent stellaire), une seule race extra-terrestre (les Quanters), un seul peuple oublié/royaume perdu (les Atlantes), un seul panthéon divin/démoniaque (les "New Fears" de la "Hollow Zone", inspiré du 4e Monde de Jack Kirby, c'est-à-dire Darkseid & Cie), une seule antique société secrète manipulant l'humanité depuis des siècles (l'Ouroboros, même si celle-ci s'est divisée en plusieurs ramifications, par exemple Black Storm, l'équivalent de l'Hydra), etc. etc.

En conclusion, si programme il y a, il n'y en a qu'un.
Qui a pu lancer plusieurs projets concurrents en même temps, bien sûr !  

J'impose donc une seule organisation, au sein de l'US Army, chargée d'améliorer les soldats : le SERvice for Upgrade Military, c'est-à-dire le service de mise à niveau militaire. J'aime bien l'euphémisme. Ho, et l'acronyme c'est SERUM. Référence, easter egg, métatexte, tout ça.

Donc, Lycan et Monsieur + sont tous deux liés au SERUM.
OK ?

Quelques réflexions ensuite sur un autre paragraphe.

akodosho a écrit:

Carter n'a que peu de souvenirs de la transformation et de son protocole. De nombreuses personnes et machines, toutes plus étranges et douloureuses que les autres, étaient impliquée. Science ? Magie ? Réveil d'un potentiel enfouit ? Tim est surtout marqué par la douleur, la peur, délires...

J'apprécie que le mystère soit conservé.
C'est bien de laisser une marge de manœuvre au meneur de jeu.
Toutefois, l'origine réelle des pouvoirs de Lycan ne laisse aucun doute.
Lycan, c'est l'abréviation de Lycanthrope. En résumé, le personnage est un loup-garou qui se contrôle (et qui n'est pas contagieux).

Je n'ai pas évoqué de loup-garou dans mon background (à moi que j'aime). Enfin, pas directement. Mais, dans l'histoire officielle, à la fin des années 50, des "freaks" prolifèrent, c'est-à-dire des méta-humains plus... monstrueux que les premiers surhommes. Ces "freaks" évoquent en fait les comics d'horreur, comme les contes de la crypte, à la mode à cette époque.

Pastiche métatextuel toujours.

Une partie de mon écran évoque ladite période.


Un personnage inspiré d'un classique de la littérature / des comics d'horreur doit donc avoir un lien avec un "freak" des années 50. Dans une campagne précédente, vous avez déjà croisé la Gorgone et entendu parler d'une momie.

Pour reprendre le background de Lycan : le SERUM a essayé de répliquer les capacités surhumaines d'un authentique loup-garou. Appelons ce dernier Ulfhedinn, en référence au guerrier-fauve scandinave .

L'expérience qui a donné ses pouvoirs à Lycan serait donc un mélange de génétique et d'alchimie.
Et l'éventuelle Némésis de Lycan pourrait donc être :
1) un autre homme-loup issu de la même expérience, devenu fou et sanguinaire ;
2) le loup-garou originel, Ulfhedinn, qui s'est échappé des laboratoires de l'US Army et cherche à reconstituer sa "meute" pour se venger (ou pour d'autres objectifs mystérieux) ;
3) un autre hybride, par exemple le Svinfylkingin ou homme-sanglier, alliant la force à la ruse, puisqu'il est réputé maître du déguisement et de l'évasion.

J'avoue que la dernière option aurait ma préférence.

Ha, pour le champ de bataille...

Les Etats-Unis interviennent militairement dans les Philippines en 1964, officiellement pour mettre fin aux combats entre socialistes/communistes soutenus par le bloc de l'Est, libéraux/nationalistes alliés aux américains, partisans de la Mandchourie s'alliant tour à tour à l'un ou à l'autre camp, indépendantistes radicaux et séparatistes musulmans. Ils partiront sur la pointe des pieds une dizaine d'années plus tard, laissant un pays officiellement réunifié et indépendant mais toujours très divisé et sous l'influence grandissante des surhommes mandchous.

Tu voulais des terroristes, aussi ?
Le sujet est un peu plus délicat. Il y a des guérilleros des différents camps évoqués ci-dessus, plus certaines sociétés secrètes comme ARROW (recherches avancées et optimisation rationnelle pour la guerre) qui sèment le vent pour récolter la tempête, plus les extrémistes de la NEO (pro-surhommes) et de l'Ouroboros (anti-surhommes), etc. etc.
J'hésite à rajouter une organisation terroriste morbide/génocidaire à la Thanos, j'ai déjà des personnages qui ont cette orientation (comme le stoneman Marbre, qui considère l'humanité comme un bloc de marbre... à sculpter, dont il faut donc éliminer la majeure partie).

Faut que je m'occupe des autres personnages maintenant !