Voilà votre auberge.
Cette ancienne ferme fortifiée est en fait constituée de plusieurs bâtiments, protégés par un mur d'enceinte.
La tour ne communique avec le corps de ferme qu'aux 1er et 2e étages. Les membres du personnel y résident. Les chambres vacantes peuvent être louées à des clients si besoin, notamment aux habitués venant à l'improviste. Elles sont le plus souvent vides. Une exception notable : le baron d'Orville, jeune noble à la vie dissolue, loue deux chambres à l'année pour lui et son majordome.
La partie accessible au public se situe aux trois étages du corps de ferme. Il n'est pas rare que certains ivrognes, en rentrant chez eux, trébuchent dans l'escalier reliant la salle principale à la cour !
L'auberge n'a pas de véritable sous-sol, à part un vieux silo à grain accessible depuis le cellier.
Le rez-de-chaussée. Une partie du rez-de-chaussée du corps de ferme est occupé par l'atelier de
Morrigan, fort prisé par les cavaliers de passage. L'autre partie est réservée à la cave et à la brasserie où
Sigmund prépare la bière qui fait la réputation de l'auberge. La composition du subtil breuvage doit rester secrète. Ces trois salles sont donc interdites au public ! Un plan incliné communique avec la salle commune et permet de hisser des tonneaux pleins, ou de descendre des tonneaux vides. Le hobbit se plaint parfois que sa chambre, située au rez-de-chaussée de la tour, ne mène pas directement à la brasserie : le bougre est obligé de monter et de descendre un escalier pour accéder au saint des saints...
Le 1er étage. Le cœur de l'auberge, pour beaucoup, puisque c'est là qu'on y mange et qu'on y boit ! Bien sûr, le couvert et la boisson ne sont que deux services parmi beaucoup d'autres proposés ici - soin et ferrage des chevaux, gîte, bain, barbier, écrivain public et même institutrice. La ville compte également d'autres troquets, sans compter la sinistre auberge du pont. Malgré tout, que serait une auberge sans ses tables et son comptoir ?
À côté de la taverne, une seconde salle a plusieurs usages, selon l'heure de la journée. Le matin, elle sert de salle d’école à Rikke pour les jeunes enfants du personnel de l’auberge ainsi que pour ceux de fournisseurs qui, en échange, font de bons prix à Klaus. L'après-midi, Rosa y installe son bureau pour son activité d’écrivaine publique. En soirée, quand les elfes fréquentent l’auberge, ils demandent à s’y installer pour s’isoler des autres clients.
Le 2e étage. Les chambres louées aux clients occupent la majeure partie de cet étage. La meilleure chambre de l'auberge se trouve là, avec sa propre cheminée et son épais tapis brodé, aux couleurs améthyste et perle, acheté à prix d'or à un marchand venu d'orient - ou trouvé par Klaus dans un dédale mal famé du temps de sa folle jeunesse, les versions varient selon l'humeur du patron quand vous lui posez la question !
Les clients de cet étage peuvent accéder aux bains. Des rideaux garantissent une certaine intimité. Il y a bien sûr des horaires d’utilisation pour les hommes et d’autres pour les femmes, ce n'est pas l'auberge du pont, ici ! Les locataires qui souhaitent se faire préparer un bain doivent faire la demande à Gisila, qui dirige les chambrières.
Le 3e étage. Dans l'ancien grenier du corps de ferme, un vaste dortoir a été aménagé. Le toit est en tuiles d’argile, à l’épreuve du feu mais sujet aux intrusions d’eau. Le sommet du conduit de la cheminée est équipé de pointes en métal pour empêcher les animaux d’entrer – on craint les espions à poil et à plumes des elfes...
Enguerrand d’Orville loue deux chambres de la tour fortifiée à l'année, pour lui et son majordome. Client fidèle de l'auberge de l'épée, il boit pour oublier l’enlèvement de sa petite sœur par les elfes et l’enfaytement de ses parents qui avaient tenté de résister. Il est souvent incapable de rejoindre son domaine et son majordome doit le porter jusqu'à sa chambre.
Le 4e étage. Au dernier étage du donjon, dort le
dragon patron... Et sa famille.