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| Sujet: Erwan, l'éclaireur Sam 2 Jan - 14:39 | |
| Le fils de Julian et de Titania n'a pas grand chose à cacher.
Psyché : 14 Force : 14 Endurance : 14 Combat : 14
Marelle : 50
Artefacts, créatures et ombres : 19
Épieu / Canne (5) Branche enchantée par Titania Double dommages 2 Variante de forme 1 Modeler les habitants d'ombre 2 - sous la forme d'épieu : destruction de la substance d'ombre (au contact) - sous la forme de canne : endormissement des ombriens (au contact)
Tunique verte (4) Tissée avec des cheveux de dryades Résistance aux armes à feu 2 Modeler les habitants d'ombre 2 - rend le porteur irrésistiblement sympathique aux yeux des créatures d'ombre
Morvak (10) Le cheval d'Erwan, un des nombreux rejeton de Morgensten Vitalité doublée 2 Rapide 2 Souffle ambrien 2 Résistance aux armes à feu 2 Sens du danger 2
Karma : neutre
Contribution : journal _________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
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| Sujet: Re: Erwan, l'éclaireur Sam 2 Jan - 14:40 | |
| CARNET DE CHASSEPartie de chasse: 1 Présents : Moi, Ramius, Jonathan Gibier : Demi-sœur Lieux : d'Ambre à l'ombre Terre Climat : Chaud. La canicule s'est abattue sur Ambre. La cité souffre de la sécheresse. Une moiteur accablante a envahi Arden.
Observations : Après une traque aussi longue que mouvementée, j'ai réussi à trouver ma proie... et à la sauver.
J'avais été chargé par père de retrouver sa fille, ma sœur aînée, issue d'un premier lit. Ses indications furent comme toujours laconiques. Elle se trouvait sur l'ombre Terre, un territoire aussi vaste que reculé, fréquenté par de nombreux membres de la famille. Tante Florimel y résidait presque en permanence.
Tante Fiona venait de se marier avec un certain Mandor, des Cours du Chaos. La première étape de leur voyage de noces les menaient justement à l'ombre Terre. Deux de mes cousins, Ramius et Jonathan, étaient chargés de leur faire suivre des messages de félicitations, arrivés à Ambre juste après leur départ. Je profitai de l'occasion pour me joindre à eux. Ramius avait déjà fait l'aller-retour entre Ambre et l'ombre Terre, il prit donc la tête de l'expédition.
L'aridité semblait avoir gagné les ombres environnantes. Même en ralentissant l'allure, nous n'arrivions pas à trouver un peu de fraîcheur dans les mondes que nous traversions. Au contraire. Nos montures foulèrent bientôt un désert de sable, qui n'était pas prévu dans notre itinéraire.
À l'heure où j'écris ces lignes, je ne peux que supposer qu'un maléfice nous avait détourné de notre chemin.
Un vent brûlant se leva soudain. Des tourbillons de sable nous assaillirent. Nous essayâmes de fuir. Les chevaux de mes compagnons finirent par tomber, épuisés. Bien sûr, mon fidèle Morvak ne me fit pas défaut. Nous avons cherché de l'eau. Nous n'avons pu dénicher que des cactus. Mais le plus grand d'entre eux se mit à enfler et à s'ouvrir, laissant le passage à ma mère. Inquiète pour moi, elle venait à notre secours...
Je savais que tant qu'il y avait des plantes autour de moi, je n'étais jamais loin de la reine des dryades - raison pour laquelle je me suis fabriqué un lit en os de baleine et que je dors dans des draps de soie, sur un matelas de laine et de duvet d'oie, dans une pièce dénuée de tout mobilier en bois. Mon intimité valait la peine que je m'étais donnée.
Bref, Titania s'est occupé de nos étranges assaillants. Traînant mes cousins, j'ai galopé jusqu'à un lointain reflet d'Arden, la forêt des Ardennes. De là, nous purent rejoindre la ville où Fiona et Mandor avaient fait escale, une bourgade appréciée tantôt par oncle Corwin : Paris. Une métropole aussi bruyante que puante, à mon humble avis. Fiona et Florimel profitaient de boutiques aussi gigantesques que labyrinthiques. Mandor étudiait l'architecture dans une bibliothèque aux proportions tout aussi absurdes, dont les tours évoquaient vaguement quatre livres ouverts.
Je commençais mes recherches sur ma demi-sœur, qui se trouvait sans doute dans une autre contrée de cette ombre immense. J'appris par un portait animé que sur un autre continent, une cité appelée New York était envahie par des plantes mutantes. J'eus un mauvais pressentiment. J'appelai mes cousins à la rescousse. Nous fîmes un détour par des ombres forestières pour arriver dans un bosquet, dans le parc central de New York. Là, nous avons découvert qui menait l'assaut végétal : ma propre mère. Si elle m'avait suivi, ce n'était pas que pour me protéger. Folle de jalousie, elle était persuadée que père cachait une de ses maîtresses sur cette ombre. Elle avait trouvé une couverture... sur une couverture. D'un fascicule local.
Je réussis à trouver ma sœur avant ma mère. Elle faillit bien me foudroyer quand je passai la porte de ses appartements. Je ne dus la vie sauve qu'à la solidité de ma tunique féérique. Je fis ainsi connaissance avec une sorcière méfiante, baptisée d'après le prénom de notre père : Julia. Je réussis, tant bien que mal, à lui expliquer la situation et à la soustraire aux lianes épineuses de ma mère. Une fois le malentendu dissipé, nous rentrâmes à Ambre. Julia ne paraissait guère pressée de faire connaissance avec le reste de la famille, mais nous suivit malgré tout. _________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
Dernière édition par Tax Collector le Dim 3 Jan - 23:50, édité 4 fois | |
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| Sujet: Re: Erwan, l'éclaireur Dim 3 Jan - 13:57 | |
| Partie de chasse: 2 Présents : Moi, Ramius, Jonathan Gibier : origines de la chaleur étouffant lentement Ambre Lieux : Tír na nÓg Climat : Chaud. Encore plus chaud.
Observations : Nous avons ramené peu de gibier. Mais nous avons évité un échec cuisant. Voire brûlant.
Le roi Random et la Reine Vialle s'inquiétaient : à Ambre, la sécheresse risquait de provoquer une famine. Sans le joyau du jugement, oncle Random ne pouvait faire pleuvoir sur les champs craquelés. Oncle Gérard s'occupait du ravitaillement de la cité par la mer. Mais les attaques que nous avions subies, mes cousins et moi, confirmaient qu'Ambre était menacée. Par qui ? Par quoi ? Mystère.
Jonathan voulu vérifier si Tír na nÓg souffrait également de cette chaleur infernale. Il s'étonnait que Rebma, le premier reflet d'Ambre, soit presque épargnée - les changements des courants marins provoquaient à peine quelques contrariétés.
_________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
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| Sujet: Re: Erwan, l'éclaireur | |
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