Je suis né à Gènes, de père inconnu et de mère morte en couche
La famille de ma mère les Doria, ont moyennement apprécié, ce fils batard sans personne pour le protégé. Les Doria étant une des familles patriciennes de Gênes.
Je fus placé au couvent dominicain de Santa Maria di Castello, en plein centre de Gênes. Un enfer sur terre vécu par le fils du péché et surtout à cause de l'abbé qui rappelait mon existence à la Famille Doria. Il m'utilisait comme source de revenu. Seigneurs des corvées, le surement coupable, ma vie n'était que vexation et paranoïa.
Au moment, de mon choix de rester dans l’ordre des Dominicains, un homme vêtu de rouge, Aurelius Mercere, un marchand itinérant me réclama en tant que mon paternel. La discussion entre l'abbé Angelus Doria et mon paternel fut homérique. Les lois, règles et devoirs furent tous invoqués. Même certain de ma presque famille Doria se mêlèrent du marchandage. Depuis, j’ai toujours l’impression qu’il y a des gens qui me surveillent.
Ce fait fut plus que confirmé, par le coté itinérant de la suite de ma formation. Des lectures, dans des livres au bord d’une table d’auberge, ou même d’une grange. D’étranges cérémonies dans des lieux reculé habité par des inconnus mystérieux qui offraient l’hospitalité pour un temps sans poser trop de questions. Fait bizarre, nous allions que très rarement à la messe, et même pas tous les dimanche.
On arpenta la Germanie. Malgré quelques haltes durables, je me sentais l’âme d’un paria recherché. Les questions étaient éludées ou même détournées.
Malgré cela ma formation a toujours fait partie du périple. Mon maître Firmin, un expert des sens, fit tout son possible pour me protéger des problèmes qui continuaient à me poursuivre. Quand le Bosinagus vint proposer à mon maitre de terminer ma formation et de me permettre de relever mon gant, nous acceptâmes. Il était convenu, que je reprendrai la route une fois cela fait.