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 D'azur et de Nacre

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Aljamis
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Aljamis


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MessageSujet: D'azur et de Nacre   D'azur et de Nacre Icon_minitimeJeu 25 Jan - 20:24

Journal de Kakita Jin, fragments d'une première vie

Je suis un humble serviteur du clan de la grue. J'ai suivi les enseignements d'un maitre du style Kakita, puis après avoir servi mon clan, j'ai été affecté au service direct de notre empereur en devenant magistrat d'émeraude.

Dans notre tradition, nous savons que les actes de nos ancêtres guident nos pas dans notre vie à venir. Mon plus illustre ancêtre était un artiste de l'écriture. Il contribua à narrer l'histoire de notre illustre fondatrice Doji. Dans ce recueil, j'arrive à voir mon ancêtre écrire et tracer les signes de calligraphie, son écriture fait référence à des termes qui ne sont plus employés de nos jours, mais je garde ce trésor aussi précieusement que celui qui fit brûler mon coeur un soir d'automne. Son fils avait choisi une voie de guerre, et comme il vécu par le sang, il mourru par l'acier. Mais son père avant de mourrir avait prit soin d'ajouter quelques notes à son recueil. Un petit ensemble de feuillés qui me permit de rapidement progresser durant mon enseignement.

Son regarde de braise avait touché mon coeur et je voyais en elle un sentiment aussi fort que le mien, mais nous ne pouvions prétendre rompre les alliances de nos familles, nous ne nous aimâmes que d'un seul baiser ce soir là...
Ma famille avait déjà tout décidé.

Ma première obligation fut de me rendre dans les terres les plus éloignées du centre du monde. La frontière extrême du clan du blaireau. Nous y étions envoyés pour une enquête, la cours n'avait pas reçu la réponse à l'invitation à la cours d'hiver impériale.
Nous? Nous étions cinq, un honorable membre de la famille seppun très attaché à son honneur et qui nous aida grandement dans le démantèlement des stratégies ennemies. Un éclaireur de la famille Hiruma, qui nous aida à traquer quelques oni du nord et nous permis d'en faire parler un pour que nous comprenions qu'une attaque avait eu lieu. Un bushi de l'impériale famille Toku qui nous fit octroyer le droit d'aller plus avant au Nord des montagnes pour tenter de parlementer avec un Gaijin du Nord et un chasseur de prime Tsuruchi qui nous couvrit dans notre retraite lorsque ces chiens de barbares sans honneur tentèrent de nous abattre dans le dos.

En quelques jours nous avions comprit que les barbares du Nord avaient eu des démêlés avec les membres du clan du Blaireau et qu’ils ne souhaitaient plus faire commerce de leur artisanat. Nous n'étions pas dupe et nous savions qu'autre chose se tramait mais nous ne pouvions le démontrer. Comment aurions nous pu, il nous aurait fallut nous déshonorer et discuter plus avant avec ces barbares qui ne valent pas mieux qu'un eta...

Notre retour au palais du magistrat d'émeraude se passa sans aucun problème, les membres du clan du Lion ne se permettant pas d'aggresser des magistrats d'émeraude en mission.

De passage sur les terres du clan de la Mante, et des fiefs de la famille Tsuruchi, nous avons été invité par le daimyo local à nous restaurer au matin en sa compagnie.

Tsuruchi Kuzue nous fit un grand honneur. Cet honneur voilait en fait un embarras majeur dont il voulait nous faire partager la jouissance. Prétextant d'une chasse et d'une visite de son fief, il nous mis en relation avec Doji Komaru, un officier dirigeant un convoi d'artistes vers la capitale.
Il nous exposa son problème. Deux musiciens étaient en compétition et l'un d'eux avait copié la découverte artistique de l'autre. Le comble, leur garde du corps respectif étaient jumeaux et élevés dans une saine et émulative compétition.

Nous étions décidés à rencontrer les deux musiciens. Le premier d’entre eux, Asahina Genao, jeune talent et artiste voué à un avenir éclatant ne voulait pas se montrer. Nous étions bloqués devant sa porte par son grade du corps Daidodji Metsekami. Quelques échanges verbaux avec ce zélé serviteur nous permirent de savoir que son maître ne voulait pas se montrer et qu’il s’était déjà expliqué de toute l’affaire au maître caravanier. Nous avions réussi à dévier la conversation sur ses propres motivations et il nous confirmait que lui et son frère étaient opposés et qu’ils feraient passer le devoir avant tout.
En nous rendant chez le vieux théoricien de la musique Kakita Moreteshi, nous étions devant Daidoji Utsuei, le jumeau de Metsekami qui tout comme son frère, plein de zèle, nous empêcha d’entrer et de rencontrer le maître.

Il nous fallait dès lors trouver une autre solution pour atteindre les artisans. Ma première idée fut de discuter avec un maître en origami présent dans la caravane. Celui nous reçu alors que son fils adoptif faisait quelques exercices de style en combattant deux dragons de papier animés par la maîtrise de Kakita Katetsei. Au fond de moi, je sentais la vive douleur de l’orgueil de mon clan terni par son fils adoptif. Celui-ci maniait avec aisance une lame de la famille Kakita, un don donné aux meilleurs duellistes de mon style. Etant moi-même un des honorables porteur d’une de ces lames, je demandait au maître artisan de ne pas laisser son fils adoptif arborer cette lame à son coté. Il me répondit que son fils ne la porterait pas hors des enceintes qui lui étaient réservées tant que nous serions dans le même domaine. Pour moi cela voulait dire que la prochaine fois, il aurait ce sabre sur lui et qu’il porterait le nom de son père. Puisse notre clan lui refuser cet honneur, je le soupçonne d’être un fuyard d’un autre clan majeur tant sa technique est superbe et dépouillée de tout mouvements inutiles.
Après quelques discussions avec Maître Kakita Katetsei, nous convenions de le faire comparer les courriers des deux musiciens. Cela nous forçait donc à lui révéler le contenu de ces messages. La difficulté de la tâche fut de parler à demi mot avec lui par l’intermédiaire de son fils adoptif, en effet, le maître en origami étant muet, c’est son fils qui devait tout nous traduire en utilisant des gestes avec son « père ».
Il nous confirma que les écritures n’étaient pas des faux. Il nous fallait un autre moyen pour découvrir le coupable.
Pour nous aider dans notre tâche, il nous donna un indice, une solution qui aurait très bien pue être donnée par un sage, un moine ou un samouraï du clan du Dragon tant elle était retorse dans son énoncé. Il plia deux feuilles de papier de riz devant nous fabriquant deux silhouettes de grue qui commencèrent à entamer une danse l’une mimant l’autre et les deux accélérant leur rythmique. Puis il nous demanda laquelle mimait l’autre, nous ne fûmes pas capable de trouver la solution jusqu’à ce qu’il en effleure une du bout des doigts. La seconde ne suivit pas le mouvement, nous savions laquelle copiait l’autre.

Dès lors nous savions quel piège tendre aux deux musiciens. En fin d’après midi, et accompagné de mon confrère Seppun, nous approchions le courtisan impérial Doji Takashima. L’atteindre ne fut pas une réelle difficulté mais nous attira sans doute la haine de nombreux courtisans de campagne. En discutant avec lui, je lui demandais s’il pouvait organiser une soirée où les deux musiciens seraient conviés à jour un morceau pour nous en duo. En fait pour l’amener à cela nous lui faisions part de notre inquiétude sur le destin des jumeaux qui risquait de ne pas s’accomplir. En effet lorsque Daidoji Moreteshi et Metsekami naissaient, un shugenja leur promit un avenir remarquable tant qu’ils resteraient l’un et l’autre proche sans jamais se déchirer. Le clan décida de les faire évoluer dans une saine compétition qui ce soir pourrait se terminer en bain de sang et ainsi réduire à néant une vingtaine d’année d’effort de la part de la famille Daidoji. Résoudre le conflit de façon sociale pourrait éviter un duel entre les deux yojimbo.
Alors que mes confrères du clan du crabe et du clan de la mante allaient se charger de récupérer les partitions des maîtres musiciens, certainement par l’intermédiaire de Doji Atsuko, et plus certainement par une fourberie que je ne peux que suspecter, mes confrère Seppun, Toku m’accompagnèrent dans le jardin pour regarder les oiseaux voler et le ciel bleuir à merveille. Nous y rencontrions une musicienne magnifique, une froide beauté qui ne pouvait que me rappeler ma douce et lointaine aimée et mes obligations envers ma si peu engageante futur épouse. Bayushi Ishime était l’épouse de Bayushi Keji ce qui signifie souvent dans ce cas que l’un est le yojimbo de l’autre. Nous doutions que ce soit elle la bushi car nous avions remarqués des rouleaux dans l’étui de son éventail qui d’ailleurs paraissait mal dissimulé aux yeux des invités de cette cours. Elle était une shugenja et s’y connaissait en musique. Nous avions trouvée en elle tous les talents que nous recherchions. Après lui avoir promit la reconnaissance du clan de la Grue ainsi qu’une lettre en blanc avec le saut du magistrat Seppun, celle-ci nous aida à composer une liaison entre un morceau célèbre et le morceau innovant pour lequel les deux musiciens se battaient. Grâce à ses talents musicaux et aux talents d’écriture de Kakita Katetsei, nous amenions une partition inédite à Doji Takashima.

Le soir venu, j’eu l’honneur de faire parti de la table de Bayushi Ishime, cette froide et envoûtante beauté, et du courtisan Doji Takashima pour admirer le spectacle. La musique commença rapidement, puis la première arriva à son terme. Nous arrivions à la partie inédite. Le jeune Asahina Genao Cessa de se conformer à la partition tant il connaissait le morceau, le vieux Kakita Utsuei quand à lui ne put que suivre avec quelques erreurs son disciple. Il prétexta quelques maux et s’éclipsa de la pièce principale. Autour du jeune artiste un tourbillon d’air ayant la douceur de plumes glissant sur la peau commença à s’élever, à mes coté, la shugenja eut un frémissement elle était émerveillée, elle sentait vibrer l’esprit de l’air qui enveloppait Asahina Genao de sa tendre affection.

Le lendemain la caravane reprenait sa route, nous avions découvert qui était coupable et celui-ci avait officiellement présenté ses excuses à son disciple. Il venait d’ailleurs de terminer sa carrière sur cette mauvaise action. Quand à nous nous étions libre de poursuivre notre route vers les terres du clan Crabe, où nous savions qu’il nous faudrait vendre chèrement notre peau car le risque grandissait au delà de la muraille de Kayu. Nous avions les faveurs du clan Grue.
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MessageSujet: Re: D'azur et de Nacre   D'azur et de Nacre Icon_minitimeJeu 25 Jan - 20:27

Journal de Doji Jin, fragments d'une seconde vie

1ère partie:

Après les brefs combats qui avaient permis de reprendre le contrôle de la capitale, Kakita Jin pouvait enfin prendre un peu de repos dans ses nouveaux quartiers de l'ambassade Grue. Tout Otosan Uchi bruissait encore de la nouvelle du Seppuku de Doji Kuhorito, qui avait choisi d'assumer seul les tergiversations du clan de la Grue. La disparition tragique d'un seigneur honorable et aimé fut accueillie avec affliction chez les samouraïs du clan de la Grue. Par contre, la cour s'intéressa surtout aux conséquences politiques immédiates. Kuhorito n'ayant pas laisser de descendant direct, la succession aux postes de Daymio Doji et Champion du clan Grue était en effet ouverte.

À la vue de ces bien tristes circonstances, Kakita Jin fut fort surpris d'apprendre sa convocation urgente par le conseil du clan, composé des Daymios de chaque famille et de l'épouse du défunt Champion. Cela n'était rien face à la stupéfaction qu'il ressentit lorsque il constata que sa mère était présente, ainsi que l'ancien Champion du Clan de la Mante, Yoritomo.

Après une cérémonie du thé marquée par le recueillement en hommage à Doji Kuhorito, Yoritomo se lèva, croisa ses bras sur sa puissante poitrine, et prit la parole :
"Cela fait un peu plus de 33 ans qu'est intervenu le second Jour des Tonnerres. Lorsque la nuit tomba sur la dépouille de Fu Leng, les héros eurent chacun leur récompense. Hitomi et Yakamo eurent chacun le pardon de l'autre pour les offenses subies. La grandeur de leurs âmes les fit bientôt devenir Dame Lune et Seigneur Soleil. Toturi eut bien sûr l'Empire et notre fidélité à tous. J'obtins quand à moi le statut de Clan Majeur pour mon clan. Cependant, les plus chanceux furent Kachiko et Hoturi. Ils ne demandèrent qu'une chose, que Rokugan les oublie, et qu'ils puissent enfin vivre leur amour. Cela fut fait, et, devenus un couple de simples heimins, nous les laissâmes partir et annoncèrent au monde que seuls quatre Tonnerres avaient survécu.
Je tais ici l'aide qu'ils apportèrent lors de la lutte contre l'Ombre Rampante, car tel n'est pas mon propos. Ils gardaient de nombreux ennemis, dont certains soupçonnaient qu'ils avaient survécus. Aussi décidèrent-ils de partir vers les Royaumes d'Ivoire en 1135. Je leur donnait mon meilleur kobune, et les vis partir dans le soleil couchant. Cependant, un fils avait naquit de leur amour, et ils désiraient qu'il soit élevé comme un digne samouraï, fier de ses ancêtres. Ce nourrisson fut confié à une cousine d'Hoturi, Kakita Noriko."

Il tourna ses yeux, durs comme l'acier de ses kamas, vers Kakita Jin:
"Ta mère, Jin. Cet enfant, c'était toi. Et depuis la mort de Doji Kuhorito, c'est à toi que reviens les titres de Daymio Doji et Champion du Clan de la Grue. Veille à le défendre aussi bien que ton père le fit."

Yoritomo s'assit alors. La mère de Kakita Jin pleurait discrètement. Les Daymios se regardèrent en silence, puis le Champion d'Emeraude, Yasuki Hachi, se lèva à son tour:
"Vous vous êtes déjà comporté comme le véritable Champion de la Grue en sauvant l'Empereur, Doji-sama. Veuillez accepter en ce jour notre allégeance à tous".
Chacun se lèva alors, et s'inclina devant Kakita Jin.

Reprenant alors ses esprits, médusé par la scène à laquelle il venait d'assister, Jin se tourna vers sa mère:
"Mère, expliquez moi, pourquoi avoir laisser au silence un tel secret?"
Puis vers Yoritomo:
"Je ne suis pas prêt...
comment assurerai-je une telle tâche?"
A l'ensemble de l'assemblée il baissa la tête et demanda avec mélancolie et à demi voix:
"Pourrai-je... Pourrai-je épouser celle que je choisirai et ne pas épouser celle qui m'est fiancée?"

Un silence long comme un hiver passa puis il se tourna vers Yasuki Hachi:
"Comment s'y prend-t-on pour être un champion, je ne sais pas... Serai vous toujours avec moi pour guider notre clan vers la meilleur voie?"

Jin perdait de sa contenance, tremblant de tout son corps, les seules images qu'il avait en tête étaient celles de son enfance avec une mère qui n'est pas la sienne et l'image persistente d'une femme qu'il aimait. Il releva la tête vers l'assemblée:
"N'est il pas encore trop tôt pour faire de moi le champion?"

La mère de Kakita Jin était trop émue pour lui parler. Elle le serra longuement dans ses bras. Puis elle se reprit, sèchant ses larmes et dit d'une petite voix:
"Tu seras toujours mon fils adoré. Hoturi, mon cher cousin m'a fait promettre de garder ce secret jusqu'à que tu ne courres plus aucun danger".
D'une voix où pointait la tristesse, elle ajouta:
"Mais il est temps pour toi de suivre ton destin".
Elle sourit à Jin, se dressa sur la pointe des pieds pour l'embrasser, puis se retira dans un coin de la pièce, où elle fut rejointe par l'épouse de Doji Kuhorito.

Yoritomo pose sa main sur l'épaule de Kakita Jin:
"Je suis devenu Daimyo le jour de mon gempuku. Le jour où mon père m'appris qu'il n'était pas mon père mais son assassin. Le jour où je vis l'individu qui m'avait élevé se suicider sous mes yeux".
Avec un sourire et un regard plein de sympathie il ajouta:
"Personne n'est prêt, toi pas moins qu'un autre. Tu as ta vie entre tes mains."

Pendant ce temps, les Daimyos Grue se concertaient. Yasuki Hachi souriait lui aussi, mais paraîssait plus désabusé, il se tourna vers Jin:
"En fait, nous te serions tous redevables si tu acceptais le poste de Champion. Les tensions sont grandes entre les opposants au Gozoku et ses anciens participants. Il faut que nos samouraïs regardent vers l'avenir au lieu de ressasser le passé. L'enthousiasme d'un jeune Champion permettrait cela."
Son sourire se fit plus franc:
"Tu es l'héritier de Doji et l'élève de Kakita. Ta nomination serait un baume sur les relations entre tes deux Familles. De plus, la position du clan auprès de l'Empereur est en grande difficulté. Or tu es son sauveur, et tu as fait preuve d'un panache digne d'un Champion Grue."

Il regarda toute l'assemblée:
"Si j'ose dire, finit-il avec un petit rire, tu es l'oiseau rare que nous cherchions".

Kakita Jin baissa la tête, non par signe de résignation mais par sens du devoir. Désormais il se ferait appeler Doji Jin, champion du clan de la Grue.

2ème partie:

Lorsque Dojin Jin prit ses fonctions de champion, il demanda à Yoritomo de lui fournir autant de nacre qu'il pourait en collecter. Jin souhaitait régénérer l'image de son clan en ajoutant la douceur de l'océan à son image.
De son clan il reçu Shukujo le Katana ancestral.

La première apparition officielle du champion se fit en présence de l'empereur auquel il prêta allégeance. Entouré de sa garde d'honneur il demanda l'autorisation de financer une expédition pour sauver les derniers survivants de la famille Shiba.

Les marins du clan de la Mante était forts occupées à la mise à disposition de leur talents de marins pour le clan du crabe en train de venir apporter son soutient à Otosan Uchi. Doji Jin proposa donc le meilleur navire de la flotte Grue, le Dame Doji pour voyager jusqu'aux terres Shiba. La suite se trouve sur le carnet de récit du jeune champion...

Lorsque je me suis présenté devant l'empereur, j'avais déja dans l'idée de sauver des Shiba, qui pour moi n'avaient fait qu'accomplir leur devoir et avaient été trahis par leurs maitres. De l'empereur je gagnais le droit de quitter la capitale pour cette aventure. Peut être conservait il l'espoir de voir revenir quelques bushi Shiba pour la défense de la capitale. étant en désaccord avec mon ancien homologue magistrat d"émeraude de la famille Seppun, je ne comptais que sur les moins intègres aux règles de l'honneur mais à mon sens les plus honorables car conscient de la possibilité de se sacrifier pour une cause supérieur et très en accord avec les règles élémentaires de l'honneur.
Hiruma Yoshida et Tsuruchi Kotori furent mes compagnons de navigation. Pour nous permettre de nous protéger des sombres maléfices des pluies de sang et de la corruption de Daigotsu j'iunvitais le champion de Jade Asahina Sekawa à nous accompagner. Yoritomo vint avec nous car il était le seul à pouvoir nous conduire dans l'étroit défilé menant au pot de Kyuden Shiba.

Avant notre départ, les membres de la famille Doji jugèrent utile de me céder les larmes du premier empereur qui est normalement porté par les épouses du champion du clan de la Grue. Pour vaincre la pluie de sang il existait une solution, un thé de pétale de lotus. Mon clan nous permis d'en avoir rapidement.

Le voyage se passa calmement. Avant d'arriver sur le port, nous célébrâmes une cérémonie du thé de Lotus.
La première sensation qui nous arriva du port fut l'odeur de la mort. sur les pontons du ports des amoncellements nous laissaient penser que la crique elle même était pleine de corps. Avec la puanteur de la mort, les corps boursouflés par l'humidité nous narguaient de leur présence comme si la corruption avançait vers nous. Les morts sur les navires et dans la ville nous laissa penser que les gens s'étaient entretués, comme prit par une avide envie de meurtre. Au loin, au pied de la colline tenant de fondations au palais Shiba nous remarquions de nombreuses tentes. Hiruma Yoshida reconnu l'étendart de l'Onisu de la Peur. Kuroda était présent dans cette bataille devant sonner le glas du clan phénix.

Nous ne pouvions avancer frontalement et c'est par un moyen détourné que nous arrivions à franchir les lignes ennemies. Arrivés dans une cours vide du palais, un lieu de combat où un charnier se décomposait lentement nous rentrâmes en contact avec des bushi Shiba. Le bushi nous conduisit à son champion mortellement blessé, privé de ses doubles tous tués par les sombres soldats d'outremonde. Shiba Mirabu nous expliqua la catastrophe qui avait atteint la zone civile du palais. Quelques heures avant que la pluie de sang de tombe, les shugenja devinrent fou, il déployèrent toute leur puissance contre les ailes où les familles des bushi résidaient, voyant cette folie destructrices, les bushi engagèrent le combat contre les shugenja. Toute la population réfugiée, femmes, enfants, viellards, tous moururent sur les déluges de feu. Les bushi restants avaient tout perdu.

Shiba Mirabu nous délivre son secret, il avant de redevenir "unique", il a vu la corruption toucher ses terres, il sait qu'il y a encore quelques endoits où des Asakos résistent, il semble ne pas perdre l'espoir de voir fleurir des jours nouveaux pour sa famille et certain autres membres de son clan. Il est encore gardien de la mémoire de ses ancêtres et de tous les champions phénix avant lui.

Alors que nous organisions l'évacuation, l'asaut commença. Tsuruchi tira un trait magique sur Kuroda ce qui força son shugenja protecteur à se dévoiler. De trois traits prestements tirés, il envoya le shugenja rejoindre le royaume des morts. Yritomo, Yoshida, Sekawa et moi resistions aux assauts répétés des morts vivants et attendions la charge de l'Onisu.

Lorsque celui ci nous chargea, Kotori et Sekawa se chargèrent de sa garde personnelle, Yoritomo fit plier le géant. Yoshida et moi le blessâme fortement. La riposte fut violente,Yoritomo au précipice de la mort hurla sa rage et de toute la fureur de l'océant transperça l'Onisu. Le coup ne fut pas suffisant, après une légère blessure de ma part, Hiruma Yoshida donna le coup mortel à Kuroda. Une fois l'Onisu abattu, Asahina Sekawa prépara un Sortilège puissant pour garder l'âme du Onisu pendant que je me chargeait de lui trancher la tête.

Une fois sur le Dame Doji, Yoritomo commença à subir la terible corruption. Je lui proposait de le purifier grâce aux larmes du premier empereur. Il accepta, Le voile obscur de la mot l'enveloppa, sur so visage, une sérénité absolue régnait. Tsuruchi Kotori pleura la mort de son ancien champion et pour l'honorer, le dame doji ainsi que tout son équipage entra dans la capitale vêtu de blanc, portant là le deuil de la mort de Yoritomo.

Les membres restants de la famille Shiba acceptèrent de rejoindre le clan de la Grue. Tsuruchi Kotori accepta d'épouser une bushi Shiba et accepta de devenir un Shiba. Lui et son épouse furent affectés à mon service exclusif en tant que Yojimbos. Je loue l'honneur de ce bushi aciennement Tsuruchi qui après la mort de Yoritomo ramena auprès du temple où nous avions naguère trouvé Yoritomo ses kama de jade. Hiruma Yoshida devint Rikugunshoka, il me demanda de lui affecter deux bushi shiba pour sa garde personelle, l'un d'eux épousa une de ses cousines.

Ainsi s'achève la vie de Yoritomo...

Ainsi commence l'existence du champion de la Grue Doji Jin
A mon retour de Kyuden Shiba je pris le nom de Champion de Nacre...
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MessageSujet: Re: D'azur et de Nacre   D'azur et de Nacre Icon_minitimeJeu 25 Jan - 23:02

La cérémonie concernant Kuroda n'a pas encore eu lieu. A votre arrivée à Otosan Uchi, de nombreux magistrats de Jade ont relayé leur Champion pour maintenir le sortilège permettant de maintenir l'âme de Kuroda dans son crâne, et d'empêcher Daigotsu de ressuciter son meilleur général. Une solution provisoire plus pratique a été trouvée. Le crâne est maintenant enchassé dans un harnais de jade, en attendant de rejoindre le Hall des Ancêtres Crabe où les Kunis procèderont au désenvoûtement final.
Le tatouage de deux kamas est une bonne idée, et sera sûrement à la mode chez les Crabe et les Mante .

Sinon, depuis votre retour Sezaru n'est pas resté inactif. Il a espionné les Terres Phénix, puis est allé jusqu'à la flotte Crabe pour accélérer les courants marins jusqu'à Otosan Uchi. Il a aussi ramené à la Cour l'ambassadeur Ulus, Bargaï.

Il a réquisitionné le Champion de Jade sitôt débarqué et délesté du crâne de Kuroda, et s'est enfermé avec lui et Bargaï dans son laboratoire.

Après 48 heures d'étude, il consent à laisser dormir Asahina Sekawa. Il demande respectueusement à son frère de réunir un conseil extraordinaire pour débattre de la suprématie magique de l'armée de Daigotsu suite à l'enrôlement des Isawa. Vous êtes tous conviés...

La réunion a lieu rapidement, et Sezaru va droit au but. "La puissance magique de Daigotsu est tout simplement phénoménale : d'abord la subtile corruption du rituel de communion Phénix, puis une version inédite de la Pluie de Sang de Iuchiban, et enfin la destruction accélérée de Kyuden Shiba... Il est malheureusement à craindre que les shugenjas présents à Otosan Uchi ne puisse le contrer maintenant qu'il a le soutien du Conseil Elémentaire Phénix. Heureusement, il reste un espoir. Les shamans ulus ont un moyen différent et tout à fait original d'accéder aux différents plans d'existence et de lancer des sortilèges... [suit une étude comparée des procédés mystiques des deux sociétés]."
Grâce à une interruption, pour une fois bienvenue, du Shogun, Sezaru reprend. "Euh, bref, en résumé et en simplifiant, en combinant nos forces magiques nous pourrions au moins l'empêcher de dévaster la Capitale avant le début de la bataille. Bien sûr, plus il sera proche, plus ce sera difficile, mais cela devrait être possible... A vos têtes, je pressent votre objection : comment travailler avec des barbares qui n'ont qu'une idée, nous massacrer et prendre le contrôle de Rokugan. J'y ai déjà pensé, et j'ai discuté avec Bargaï. Fort intéressant ce gaijin au fait. Il a une influence suffisante sur les shamans ulus pour les convaincre de nous aider. Le seul obstacle est le Khan et sa conviction de pouvoir vaincre coup sur coup l'armée de la lumière puis celle des ténèbres. L'obstination imbécile semble décidemment un trait de caractère des chefs militaires suprêmes... Il suffit donc à nos vaillants généraux de le vaincre sans trop toucher aux shamans. Etant donné qu'ils ne disposent pas de sorts offensifs, nos shugenjas pourront de plus se réserver pour la lutte contre l'Outremonde. Voilà. Je vous laisse la bataille contre les Ulus, et retourne de ce pas dans mon laboratoire peaufiner mes rituels. Prévenez-moi dès que la victoire sera acquise."
Il sort, et vous entendez distinctement Kaneka articuler "Bon débarras". L'Empereur se tourne ver vous, et demande à la cantonade : "vos avis, samouraïs ?"
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MessageSujet: Re: D'azur et de Nacre   D'azur et de Nacre Icon_minitime

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