[S 11] Enquete explosive sur les Orques !

Vince :

Alors que nous venions a peine de revenir de nôtre périple chez les nains, nous commencions a nous organiser tant bien que mal. Après un rapide conseil de guerre il fut décidé de tenir le siège a Grenzstadt, espérant ralentir les hordes des peaux vertes le temps que les renforts impériaux, que nous espérions rapide, nous parviennent.

Dans les préparatifs, Grognon, le Chevalier, le Garde du Corps et moi-même ne trouvions pas notre place ni même a quoi nous pouvions bien être utile. Cependant, notre affrontement avec les orques nous avait laissé bien des questions en suspends, notamment sur leur excellente organisation et surtout sur la poudre ! Nous décidâmes donc de reprendre la route des montagne naines afin de vérifier l'avancement des préparatifs ennemis, voir de leur position exact si ils avaient commencé a faire mouvement.

Prenant des précautions et suivant des chemins parallèles nous n'avons rencontré que quelques troupes orques qui faisait d'ailleurs route dans la même direction que nous. Arrivé à l'ex cité naine, nous constatons que la waagh avait élu domicile dedans et hors de la forteresse et qu'elle semblait encore plus peuplé qu'auparavant ! Nous enpruntâmes le passage qui nous avait permi de sortir la fois précédente. Il fallait voir ce qui se tramait à l'intérieur. Les orques noir et leur chef semblaient résider a l'intérieur de la cité. Une fois à l'intérieur, a moitié effondré par des combats et par les pièges laissés par mes cousins, nous vîmes des groupes de gobelins craintifs dirigés par quelques orques noir prudents, fouiller les maisons intactes et des gravas aux abords de la ville. Dans un premier temps nous ne comprenions pas leur démarche, puis nous vîmes un gobelin déterrer une charge de poudre ayant fait long feu... La charge fut ensuite transportée jusqu'a une demeure intacte gardée en permanence par deux orques noir a quelque distance de la tente de leur Boss.

Attendant la nuit et après de longue tergiversation, mon plan, qui contenait alors quelque failles, fut adopté. A la faveur de la nuit, nous avons essayé sande rejoindre discrètement le centre de la ville, mais c'était sans compter sur ma tonitruante compagnie et surtout le tintant initié de sigmar non moins fils du baron. A cause de ce fracas, notre groupe fut vite repéré. Nous nous séparâmes et je décidai de me rendre seul, la plus grande erreur de ma vie, à la bâtisse pour me débarrasser de la poudre.

Arrivé sur place je me trouvais confronté a un dilemme. Deux orques noir gardaient la porte et seul je me voyait mal m'en débarrasser sans attirer l'attention plus que nécessaire. J'ai donc préparé mon arbalète entrepris de flécher le premier en espérant le descendre, au mieux de l'affaiblir avant d'engager le corps a corps. Deux carreaux plus tard me voilà exécutant des moulinets de ma hache et abattant le premier orque sans blessure, j'entrepris le second sans malheureusement pouvoir l'empêcher de grogner l'alerte. Après quelques coups hasardeux le voilà enfin défait. Alors que j'entendais des bruits se rapproché je pris de l'élans et entrepris de défoncer le porte verrouillé. Le premier coup ne la fit pas céder et lors du deuxième un orque noir me fondit dessus essayant de m'intercepter mais ne m'empêcha pas de faire céder les gonds. Me retrouvant dans la pièce je fus tout d'abord saisi d'inquiétude en face de ce que je pris pour un démon, mais qui s'avéra être en fait un canon aux proportions gigantesques orné de runes perverties malheureusement connues de mon peuple. Il était entreposé la ainsi que la poudre en possessions des orques. Me saisissant d'un baril et de ma lanterne, j'essayais d'intimider l'orque et de le faire reculer quand j'entendis le pas lourd de plusieurs de ses confrères encerclant la maison. Analysant la situation, désespérée de prime abord, je me dis que ma seule issue était la porte tout en faisant exploser la poudre, espérant ainsi survivre a l'explosion, repousser par le souffle qui sait ? Décidé, j'ai donc envoyé le baril au visage de l'orque espérant profiter de se moment pour débouler par la porte et jeter ma lampe à huile sur la poudre. Malheureusement ceux de l'extérieur envisagèrent une solution contraire et fermèrent la porte pour nous piéger l'orque et moi. Notre sort scellé l'orque me renvoya le baril qui se fracassa derrière moi et s'approcha de moi avec la ferme intention d'en finir avec cette situation qu'y n'avait trop duré. Décidé moi aussi d'en finir je jetais derrière moi ma lanterne et me jetais dans l'encadrement d'une porte menant a une pièce voisine. Une immense déflagration retentis et je perdis connaissance.

Je repris conscience sur un tas de gravât dans un tunnel sombre. Cela ne ressemblait pas réellement a l'idée que je me faisait du paradis des nains et après avoir erré, un temps que je ne puis compter, il s'avérait en fait que je n'étais pas décédé mais bel et bien en vie par je ne sais quel miracle. Par contre mon état n'était pas enviable. Je finis par trouver une issue qui donnait dans la ville même. Perdu pour perdu je pris la décision de vendre ma vie chèrement une dernière fois. Déboulant de sous un coin de gravât, je fis irruptions hurlant ma rage la hache au poing prés à défaire quiconque se dresserai devant moi. En réponse à mon cri de défis plusieurs se firent au lointain, n'étant en fait que les échos de ma propre bravade ! La ville était déserte, les orques avait levé le camp pour je ne sais. Épuisé, a bout de force je m'écroulais las et meurtris pour un repos que je n'avais que trop repoussé...

"Récit de la vie, de l'aventure et de la mort d'un tueur...
On dit souvent que Zahadum était un jeune nain fougueux et plein de vie... Mais un jour d'hiver, il devint une machine implacable, cherchant un combat qui lui permettrait de laver son honneur. Un acte qu'il ne me conta pas fit de lui un tueur... Il me raconta comment il délava ses cheveux à l'acide, cette brûlure intense qui lui fit perdre le peu de raison qu'il possédait...

De ses propres récits, il ne retint que ses derniers combats. Il voyageait à travers les montagnes et tentait de rejoindre la ville de Varg Karvek où il savait pouvoir retrouver un de ses amis. Les choses n'allant jamais simplement en ce monde, la citée était en proie à un siège orque. Il fut mis en relation avec quelques humains et même un elfe... Les hommes étaient assez impétueux pour vouloir aider les nains à protéger leur cité.

D'après ses dire, il les aida... Les Orques étaient étonnament bien organisés et possédaient de la poudre qu'ils amassaient devant la porte principale de la citée. Les humains et quelques elfes le suivirent à travers les chemins de montagne pour contourner les troupes ennemis. Des pisteurs présents guidaient la colonne furtivement à travers le camp. En peu de temps, ils atteignirent une position proche du dépot de poudre. Il ne leur restait qu'une seule alternative: l'attaque. Les elfes avaient la tâche de faire exploser la poudre, les humains et Zahadum fuent contraint de combattre. Je laisse parler le récit de Zahadum:
Nous voila devant les orques noirs... Mes compagnons de route ne me laissent pas les charger... Ca y est nous sommes repérés, peut être vais-je trouver une mort digne en permettant à la ville d'obtenir un répis et laisser les femmes et les enfants s'échapper. Le combat commence, alors que les hommes et les elfes subissent les assauts sans pouvoir riposter convenablement, je me défait de mes deux premiers adversaires. Je dois aller aider un humain, puis un second... Les elfes: qu'ils crêvent!!! Alors que je fais volte face au devant d'un nouvel assaut orque, les elfes marquent le replis, le feu est mis aux poudre, l'explosion va bientôt arriver. Je ferme la marche en abattant encore le ou les derniers survivants orque... je ne sais plus, tout est confus, ma mort ne sera pas ici. Je dois trainer un humain pour le ramener sain et sauf... Ce ne sont pas les quelques entaille que j'ai encaissées qui m'empêche de porter ce poids plume.

D'après lui, faire sauter la poudre retardait les plans orques. La ville fut désertée et Zahadum ferma encore la marche espérant voir une avancée orque. Mais ce n'est pas de l'arrière que vint le danger. Durant la fuite des civils et des soldats prévus pour les protéger, les compagnons de Zahadum constatèrent une activité anormale sur les heuteur d'un colline. Leur impétuosité les y amena à grand pas. Voici le récit de Zahadum:
Que font ces orques ici? Qu'est ce que cette immense créature fait avec eux... Ils ont ammenés un géant, il ne fait nul doute que si nous n'arrivons pas à nous en défaire, les civils mouront... Un mercenaire humain commence à charger le géant, je me charge des orques. Les autres humains se répartissent d'autres cibles, des flêches fusent, le mercenaire résiste tant qu'il peut, il est digne d'ête estimé par notre race. Les orques sont défaits, mais le géant est toujorus debout. Le mercenaire a déja entaillé le cuir épais du monstre... Il risque de ne pas survivre si je ne l'aide pas. Je décide que c'est ici que je mourrai... Je charge, rugissant un cri de guerre: "Si tu ne va pas à Zahadum, Il viendra à toi", plusieurs coups violents affaiblissent le géant. Il me touche une, peut être deux fois... je reste debout et dans un dernier souffle je pourfend le colosse. La mort n'est pas au rendez vous jusqu'à ce que délivrance absolue, l'immense s'écroule sur moi, une mort digne, une dernière vengeance de l'énorme... Une demie journée plus tard je suis éveillé par les humains, je vis... (-1Pt de Destin)

Après cette histoire, Zahadum se rappelle son arrivée dans la ville de Grenzsdadt. La citée est rapidement assiègée par la Waagh. Le chef orque est noté comme la principale cible, je suis affecté à l'édification d'un piège destiner à nous débarasser de ce chef orque et de sa terrible wyverne.
C'est là que j'ai rencontré Zahadum. ensemble nous avons réfléchis à concevoir ce plan. L'idée est venue des humains, mais ils en ont laissé la préparation aux ingénieurs nains, à Zahadum et moi même.

Le plan était simple. Nous devions monter les canons au sommet de la cathédrale en construction. Heureusement pour nous la cathédrale étant en construction, nous avons utilisés les échaffaudages. Au sommet se trouvaient les canons, l'étage du dessous abritait la poudre: tout le stock, et en dessous nous avions renforcé la structure. Lorsque la wyverne viendrait pour détruire les canons, nous ferions tout sauter!!! En bas, un joueur de trompe devait prévenir les voltigeurs prévus pour allumer la poudre. Zahadum préaparait des chemins sur les poutres pour contouner la bête et l'occuper.

Les premiers assauts orques commencèrent, notre tour de tir nous permettait de faire beaucoup de dégats. Nous fûmes rapidement repérés par le chef orque. Malheur! Zahadum n'était pas là... La suite du récit vient d'un rêve que j'ai fait, Je l'ai vu en rêve, reposé et serein... Il me raconta ce qu'il avait vécu...
Je combattais pour colmater une brêche sur une muraille faible, je tuais un orque, puis un second, j'aidais un homme et au dessus de moi, je le vois. Lombre de sa monture sillone les ruelles de la ville. Je romp le combat, je cours vers la cathédrale... L'orque est en haut, il me faut monter rapidement, une corde est acrochée au sol, en haut, une poutre y est accrochée... De ma hache je coupe le cordage et me retrouve porpulsé vers le sommet. C'est ce qu'il me manquait, le reste je l'ai vécu.

Il arriva comme la foudre s'abattant sur un clocher. mon compagnon faisait face à la wyverne je réarmais le canon et tenter de l'orienter. Mon compagnon nain mourru d'un coup de dard de wyverne. Dans son dos, Zahadum frappa. Le dard blessé, la wyverne rugit de douleur. En un éclair Zahadum bondit sur le dos du monstre. Je l'entend encore gueuler à son adversaire: Si tu vas à Zahadum!!!! Tu mourras!!! L'orque se moquait, le duel commença. L'attention du cavalier et de la wyverne détournées vers Zahadum, je pouvais préparer mon tir... Zahadum évitait les coups de l'orque, esquiva même un coup de dard. Il rendait coup pour coup. Puis le feu jaillit du canon. La wyverne cabra et son cavalier fut désarçonné. Zahadum au sol se releva tant bien que mal. L'orque l'approchait et allait lui donner la mort que le tueur attendait.
C'est à ce moment que j'entendis la trompe sonner. Je vis la tête de Zahadum tomber tout en bas, je sautais accroché à une corde.
J'ai ensuite appris par la suite que les compagnons de Zahadum lui avaient rendu le dernier honneur, celui de lui envoyer son bourreau pour qu'ils guerroient éternellement.

Je n'aurais jamais cru pouvoir comprendre la dignité d'une telle mort. Un tueur n'a pour vocation que sa propre mort, et la mise en scène que Zahadum fit jouer était tout simplement remarquable.

Thrungul, compagnon ingénieur
Inventeur de la Pivot - tour (système qui permet de faire pivoter un canon au dessus d'une tour; Certains veulent même renommer ce projet: tourelle)"