Les frégates gaijins :
Navires de plus de 65 mètres de longueur hors tout, dotés d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione, la Courageuse, la Concorde et la Fée furent construites en 1779 sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné. Elles appartiennent à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse (12 nœuds) et leur maniabilité. Elles disposent de trois ponts : le pont de gaillard pour la manoeuvre, le pont de batterie avec ses 26 canons tirant des boulets de 12 livres (d'où le nom de "frégate de 12") et le faux-pont pour la vie des marins à bord. Prévues pour des expéditions lointaines et des voyages de découvertes, leurs coques (45 m de long, 11 m de large) sont doublées de cuivre, en guise de protection contre les végétaux et animaux marins. Chaque frégate déplace 600 tonneaux pour un équipage de 260 hommes. Soit un bon millier pour l’expédition montaginoise en orient.
Comparaison avec un kobune de Rokugan :
Les lattes de bambou sur toute la longueur de la voile rokugani choqueront les gaijin. Cet agencement permet de diminuer ou d'augmenter la surface de la voile en fonction de la puissance du vent. Chaque partie étant relativement indépendante, si l'une est déchirée, le kobune peut quand même continuer à avancer. Les mats ne sont pas disposés en file droite mais décalés les uns par rapport aux autres. De plus, les voiles ne sont pas mises perpendiculaire à l'axe du navire mais parallèle à celui-ci. Elles peuvent ainsi pivoter d'un côté où de l'autre et continuer à prendre le vent même lorsque le bâtiment vire de bord. Les mouvements sont plus doux et les manœuvres plus faciles, mais la vitesse est bien moindre que celle d’une frégate.
La flotte mante qui se rend au point de rendez vous avec les gaijin est composée d’une quinzaine de kobune longs de 30 m et larges de 9 m, à trois mats et deux ponts. Leurs coques disposent de compartiments étanches, grand avantage en cas d’avarie, et peuvent accueillir 150 à 180 samouraïs.