Oui. Et ça se voit !
Le frangin a acheté le livre des joueurs de D&D. Non, pas D&D 4, D&D : je n'ai pas vu de chiffre sur la couverture. Franchement, pour trouver ça plus simple et plus intuitif que l'édition précédente, il faut n'avoir joué qu'à des MMORPG ou des jeux de figurines ces trois dernières années. Ou être payé par l'éditeur.
Je rajouterai donc à la fin de la première phrase du commentaire de Gildas quelque chose comme "édité par la même maison d'édition que le jeu phare évoqué par la revue".
Cela étant dit, dans son genre le magazine est plutôt bien fait. C'est clairement (et pour cause) l'équivalent de Lotus Noir : difficile d'y trouver une critique objective de Magic (ce jeu merveilleux) mais les articles et conseils sont souvent pertinents. Encore que, dans Lotus Noir, quand le mécanisme proposé par telle extension est pourri ou que des cartes sont définitivement grotesques... les journalistes pouvaient avoir la dent dure. Enfin, à l'époque où je le lisais en tout cas !
Ce qui me gêne le plus, ce ne sont pas les superlatifs... c'est l'impression tenace que la revue a été écrite par un gros bill conscient d'être un optimisateur over bourrin et fier de l'être. Vous me direz : pourquoi pas ? Et vous aurez raison !
Mais j'ai rarement eut autant l'impression qu'un magazine ne s'adressait pas à moi. Que je ne faisais pas parti du coeur de cible, quoi. Genre, ça m'a fait penser à Télérama parfois !
Vu le petitesse du public rôliste, ça me fait drôle...
_________________
L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie
pour obtenir le plus possible de plumes
avant d'obtenir le moins possible de cris.