[S13] Le roi de l'oiseau

Oyez Oyez !
La Baron Konrad et son dévoué conseil organisent un concours de tir exceptionnel. Le meilleur archer, celui qui arrivera à transperser le dernier Papagei, deviendra le roi de l'oiseau. Il recevra les clés de la cité, 70 couronnes d'or, un arc fabriqué par le meilleur artisan d'Averheim et sera exempté d'impôts pendant un an.
Le concours durera 3 jours. Inscription : deux misérables couronnes d'or (fournir l'arc et les flèches).
De nombreuses festivités sont prévues !!!
Qui sera le roi de l'oiseau ?

Moi Moi !
C'est a l'arc normal ? L'arbalete est toleré ?
Allez amis Mercenaire tu te laissera bien tenter par une petite prime

Je ne suis pas assez bon tireur.
Mais je veux bien te servir d'entraineur et de supporter.

Non, il s'agit bien de tir à l'Arc. J'ai fait une petite recherche et les concours étaient dans 95% à l'arc car c'est une arme noble et difficile à manier.
D'ailleurs, ce tournoi a vraiment existé ^^.

Si j'étais là, je participerais. En trichant éhontèment bien sûr : je prend l'arc, je fais semblant de le bander en expliquant aux badauds étonnés que j'utilise une flèche invisible comme tout magicien qui se respecte, et puis... flèchette magique !

Hu hu hu...

Mais samedi, j'suis pô là. Et honnêtement, j'suis pas sûr que mon bon maître appércie que j'essaye de galvauder ma magie de cette manière.

Votre ami nain n'est pas le roi à l'oiseau, malgré un beau parcours.
L'heureux vainqueur est un jeune fermier... ^^

Toujours se méfier des jeunes fermiers, c'est une loi intangible de la fantazy. On ne les voit jamais venir, et paf ! Ils sortent une épée d'un rocher, trouvent un oeuf de dragon, héritent d'un anneau magique, sont la réincarnation d'un héros légendaire ou le descendant d'une lignée de sorciers...

C'est qui, ce fermier, déjà ? Faudrait garder un oeil sur lui, au cas où.

Hum, tu verras une fois que quelqu'un aura posté ce résumé le destin de ce fermier...
Une sorte de vieux fantasme qui va te faire plaisir ^^.

La paix est revenue.
Plus un orc en vue, pas de voisin félon à latter, pas d'élection, tout est bien dans le meilleur des mondes (de toutes façons il n'y en a pas d'autres).

Notre bon seigneur et patron Konrad a en projet de reconstituer les effectifs de son armée (j'ai dans l'idée que je vais encore avoir du boulot).
Or, les finances de la baronnie sont au plus bas.
La décision est donc prise d'organiser un concours de tir à l'arc qui doit désigner le "roi de l'oiseau" (c'est le titre comme dirait Monsieur de Bergerac). Ce concours va attirer de jeunes guerriers parmi lesquels on pourra recruter les meilleurs. En outre, le coût de l'inscription (deux couronnes quand même!) va permettre de renflouer les caisses de la baronnie. Le conseil de la ville est d'accord et prète la main à ces réjouissances. Le premier prix est constitué de soixante dix couronnes (fournies par Allenstag le joaillier), un bel arc ouvragé, les clés de la ville (le droit de cité pendant un an) et le vainqueur aura le droit de porter un joli chapeau surmonté d'une décoration en forme d'oiseau...inutile de dire que ce dernier point me dissuade fortement de participer vu que j'ai les capacités pour gagner.

Le baron charge son fils ainé, le chasseur nain, l'Elfe et moi-même d'assurer la surveillance du concours et de toiser les futures recrues.
Le Nain, l'Elfe et le fils du patron s'inscrivent au concours du roi de l'oiseau...ou plutôt du roi des pigeons vu le prix de l'inscription.
Autour du stade hativement construit se développe une foire ainsi que des stands de parieurs. D'ailleurs plusieurs favoris se détachent nettement après les premières séances d'entrainement: un groupe de mercenaires bien organisés, un jeune fermier, un vieux mercenaire, une jeune elfe des bois, un Hobbit, un Nain.
Le premier tour, dont l'intérêt est d'éliminer ceux qui n'ont pas leur place à ce concours se déroule bien. Le fils du baron fait d'ailleurs les frais de la première partie du programme puisqu'il est éliminé sous le regard honteux de son père et de centaines de spectateurs...j'avais bien vu les oiseaux migrateurs mais j'ignorais qu'ils allaient servir de cible à l'héritier du domaine.

Après le première partie du programme, nous nous dispersons afin de prendre contact avec d'éventuelles recrues. J'apprends bien vite que le vieux mercenaire n'est pas un homme recommandable: alcoolique, ancien d'une unité de barbouzes chargée de flinguer les maraudeurs du Chaos, passablement abîmé par le temps,...aucun intérêt.

Nuit se passe.
Au matin nous apprenons par la milice de la ville que le prix du concours, à savoir soixante dix couronnes, a été dérobé.
Le chef de la milice nous demande de bien vouloir enquêter car il craint des collusions entre certains de ses hommes et la pègre.
Il y a eu quatre morts. les deux sentinelles et deux miliciens patrouillant autour du bâtiment où était gardé l'or.
L'examen des quatre morts nous apprend que les voleurs ont tué les miliciens pour leur prendre leurs uniformes. Avec ceux-ci, les voleurs ont pu s'introduire dans le bâtiment (se faire ouvrir la porte) et s'emparer de l'or. L'un des voleurs était certainement un individu de grande force et solidement charpenté mais assez stupide à en croire les tentatives de camouflage réalisées par celui-ci.
Qui savait que l'or se trouvait là? Personne hormis le joaillier qui a fourni la somme. Nous choisissons de taire ce fait divers car nous pensons que le voleur se trouve parmi les participants du concours.
D'ailleurs, la deuxième partie du concours se passe et voit l'élimination de plusieurs favoris...le chasseur nain et l'Elfe sont toujours de la partie.

(suite plus tard)

Suite.

Après les épreuves du concours nous enquêtons chacun de notre côté.
Je suis le vieux mercenaire qui semble très intéressé par le jeune fermier au point de la harceler régulièrement.
Félix, le fils du baron, suit quant à lui le jeune fermier et le surprend en train de braconner. Nous retrouvons les effets des miliciens abandonnés dans une ruelle. Le clochard qui les a récupéré n'a pas été d'un grand secours dans le déroulement de l'enquête.

Le lendemain, suite du concours de tir qui voit l'élimination du vieux mercenaire et de l'elfette.
Je profite de l'absence des participants pour fouiller les tentes des suspects. C'est durant cet épisode que je rencontre trois solides gueriers à cheval envoyés par un lointain baron à le rechèrche d'un jeune fermier soupçonné de braconnage et de voies de fait sur un membre de la force publique.
Suite aux épreuves du concours, nous dirigeons notre enquête vers la pègre. Félix et le Nain rencontrent le joaillier et apprennent que la fuite vient du secrétaire du joaillier. celui-ci a vendu la localisation du prix du concours à deux membres de la pègre.
Pour ma part, j'essaie de rencontrer des membres de la pègre pour avoir une idée de qui a commis le vol et le quadruple homicide.
Nous parvenons tous au même résultat.

Le lendemain, suite du concours de tir. Le chasseur nain et l'Elfe sont éliminés. Le jeune fermier est plus que jamais le favoris du concours.
Nous nous rendons en ville dans une aubèrge des quartiers chauds réputée être une base de la pègre.
Là, nous voyons nos deux suspects. La sagesse nous aurait dicté de prendre contact avec le parain local afin de pouvoir récupérer l'argent et de châtier les deux criminels...négocier quoi.
Au lieu de ça, suite à l'initiative de Félix, nous faisons des sommations à la trentaine de truands présents...bien sur, nous sommes contraints à une fuite piteuse sous la menace d'une population gagnée aux mafieux.

Le lendemain, on nous dit avoir découvert les cadavres des trois guerriers venus chercher le jeune fermier.
Les soupçons se portent sur le fermier et le vieux mercenaire qui a eu la mauvaise idée de détrousser ses victimes de leurs armes...des arquebuses.
Nous laissons le jeune fermier gagner le concours de tir et décidons de lui donner sa récompense en privé...à savoir une arrestation en bonne et due forme suivie d'un renvoi vers sa province d'origine où il a probablement été pendu.
Le vieux mercenaire a fait quant à lui l'objet d'une arrestation musclée de la part du Nain et de moi-même...trop musclée sans doute puisqu'il en est mort.

La récompense du concours n'a pas été récupérée et les meurtriers n'ont pas été attrapés.
Ceci dit, le gagnant du concours n'ayant pas été en mesure de toucher sa prime, les apparences sont sauves.
Résultat: demi foirage.

J'assume pleinement mon attitude hautement cinématographique, qui d'ailleurs, dans un film, aurait fonctionné...mais nous sommes à warhammer, ne l'oublions pas! Et puis à ma décharge, les autres m'ont tous suivi appâtés par un hypothétique plan de ma part, plan que j'ai mis à exécution, mais qui hélas n'a pas eu tout l'impact que j'espérais^^, et qui ne plut pas du tout à mes compagnons!!! S'ils en avaient un meilleur, ils n'avaient qu'à me le soumettre!!!Ah!Ah!Hem...bref, pour ne pas trop perdre la face devant Allenstag, il est bon de préciser que je me suis tranché la gorge pour le rembourser de ses 70 couronnes.Quant au jeune fermier, il me semble qu'il a été passé au pilori...Toute façon , si on vous demande, vous direz que c'est la faute à l'Estalien.^^

Tu as de la chance que cet argument marche à tous les coups avec moi : "ouais, c'est forcèment de la faute aux estaliens". Pour un tiléen, un estalien c'est un peu comme un elfe pour un nain...

Ca me rappelle une dernière parole célèbre dans une partie de Berlin XVIII : un flic entre seul dans un squat noir de monde pour y chercher un suspect. Il sort sa plaque et dit "Police, rendez-vous".

Eh ben il est mort. Sans lancer de dés, rien. Son collègue dans la voiture entendit juste une brève mais intense fusillade.

Comme quoi Jean Yves est bien trop gentil .

Félix a pris un carreau d'arbalète dans l'épaule et nous avons réussi à fuir en menaçant les truands de nos armes.

La différence avec Berlin XVIII c'est qu'il n' y a pas d'armes à feu à tir rapide à Warhammer ce qui implique que les truands doivent aborder des guerriers au cac pour pouvoir les tuer...

Vivement qu'un ingénieur nain invente l'arquebuse à répétition. Cela ne doit pas être plus compliqué que l'hélicoptère, le sous-marin ou le zeppelin (tous 100% background).

Le progrès, il n'y a que ça de vrai !

J'abonde dans ton sens...le Moyen Age c'est élitiste.

L'élitisme et le progrès seraient-ils en désaccord?
Pour ma part, je crois que oui.

Si les seules personnes autorisées à suivre des études ou exercer des responsabilités étaient sélectionnées selon des critères restrictifs on en serait encore à tailler des silex!