Pas vraiment. Le nombre d'années de préparation à proprement parler n'a pas d'incidence, sinon ce serait plus répandu. Il est indiqué que le secret de la Parma Magica est enseigné après que le magus ait prêté Serment, à toute fin de l'apprentissage. Donc, tout ce qui s'est passé avant ne compte pas, enfin, pas directement en tout cas, pour la Parma Magica.
On peut à l'extrême rigueur suggérer (en reprenant mon exemple) que l'élève d'un éminent Bosinagus ayant longtemps étudié cette technique, élève ayant de plus grandi auprès de magiciens utilisant régulièrement et ouvertement leur Parma Magica, pourrait, après son serment, apprendre plus rapidement la compétence - parce que son maître est un véritable expert de la matière et qu'il avait déjà une vague idée de ce que ça pouvait être, de par les nombreux exemples sous ses yeux depuis sa plus tendre enfance.
Au passage, je ne voulais pas dire que ledit personnage avait développé naturellement une Parma Magica à force d'être pris entre les feux croisés de plusieurs mages ! J'espère avoir été plus clair.
Ce n'est pas la seule idée qui me vient à l'esprit pour justifier une Parma Magica élevée, mais il faut en tout cas un background très précis. Autre exemple donc : l'Alliance du personnage était assaillie par d'autres utilisateurs de magie (à préciser), le Serment du personnage a été avancé au vu des circonstances et il a fini son apprentissage lors des combats. Ce qui pourrait éventuellement être rajouté à ton background, si c'est validé par le meneur de jeu - je ne sais pas trop si c'est compatible avec les règles de l'Ordre. A noter que ça pourrait expliquer la mauvaise réputation d'un mentor, sinon. Employer des magus fraîchement sortis de l'apprentissage comme chair à canon (ou à démon) devrait être mal vu.
Dernière idée, en forçant le trait de la précédente : le magus pourrait avoir été carrément formé par un renégat, enseignant la Parma Magica beaucoup plus tôt qu'il n'est censé le faire. Voire à des personnes à qui il n'était pas censé le faire. Il y a là prétexte à quantité de flaws. A relire la description de la compétence, dans ce type de cas le professeur est proprement éliminé et l'élève sommé de rejoindre l'ordre ou de mourir.
Bref, sans vouloir être trop lourd, ces trois explications serait plus cohérentes que seulement "X années de préparation à lutter contre des magiciens renégats", puisque pendant cette longue période d'apprentissage la Parma Magica n'est de toute manière pas enseignée ! Tout ça, c'est avant le Serment. Ce point est répété dans la description de la compétence page 66.
En tout état de cause, Jean-Yves fera des jaloux : "Very few" ça veut dire un seul personnage, à la création, pour tout le groupe. Ou alors, les personnages ont été réunis parce qu'ils étaient plus doués dans cette technique.
Au fait, je me permet de donner mon avis parce que Jean-Yves m'avait fait lire des bouts de suppléments sur les Bosinagus, qui détaillaient l'invention et le développement de la Parma Magica.
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L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie
pour obtenir le plus possible de plumes
avant d'obtenir le moins possible de cris.