Ma réaction à moi que j'ai ! Extrêmement honnête, je préfère prévenir. Mais relativement diplomate, pour des raisons expliquées à la fin.
Sur les règles :A ce que j'ai compris, le coût des pouvoirs n'a pas d'impact sur leur puissance, juste sur l'étendu de leur domaine d'influence...
Un effet très spécifique (genre détection de la vie) coûte 5.
Un pouvoir un peu plus générique, faisant une seule chose mais plus souple d'utilisation (genre passe-muraille) coûte 10.
Les pouvoirs style "contrôle de quelque chose" (le feu, la mort) coûtent plus cher. A voir avec le meneur de jeu ! Moi, j'en ai pas pris, je ne connais pas les détails.
La puissance des pouvoirs ne dépend que de la caractéristique associée : Endurance pour les pouvoirs physiques, par exemple (pour passe-muraille, ça peut donner des limitations du genre... traverser ce granit particulièrement dense et radioactif t'est extrêmement pénible).
Rodolphe, j'ai bon ?
Il est vrai que jouer sans avoir assister à la 1ère séance, expliquant longuement les règles, pouvait être acrobatique...
Sur l'univers :Je reconnais qu'avec Rodolphe, faute de descriptions détaillées, on a parfois l'impression d'évoluer dans un "monde en fils de fer", comme dans les jeux vidéos antiques ! Cela étant dit, je n'ai pas eu cette impression à JàR. Le monde était décrit rapidement certes : une cité portuaire entourée d'un marécage infesté par le Chaos, le tout dans un monde très fantastique... une ville formée de hauts blocs d'habitation, comme fortifiée de l'intérieur, avec un couvre-feu particulièrement sévère... Bon, ce n'est pas très compliqué, ni très subtil, ni forcément très original. Mais je visualisais bien la chose !
En fait, les erreurs d'appréciation lors du dernier scénario sont à mettre à mon passif. Mon rapport après la "mission de reconnaissance" de mon personnage était très partiel. Un dessin n'aurait pas été de trop. Navré !
Plus généralement, je reconnais avoir eu quelques frustrations à JàR. Mais ça ne venait pas du tout du meneur de jeu ou du scénario : juste de certains joueurs, genre le frangin... comment vous expliquer... Bon. N'ayant pas trop d'idées pour faire mon personnage, j'ai décidé de faire un aventurier taillé sur mesure pour un environnement urbain - et malhonnête ! J'ai donc pris des pouvoirs utiles, adaptés à l'univers on va dire. Pour pouvoir résoudre les intrigues tortueuses de Rodolphe. Et dans les deux scénarios précédents, j'ai eu l'impression de traîner un certain justicier ne pouvant dire que la vérité comme un boulet...
Du coup, j'avoue avoir fait peuve de mauvaise volonté au cours du dernier scénario, pour obliger les autres joueurs à s'impliquer davantage. C'était sans doute maladroit de ma part. D'autant que... après tout, mon personnage est une sorte de gros bill mais utilitaire, pas pour le combat mais pour la résolution d'enquête - un peu comme mon mage "pose la question invisible sans un mot, sans les mains" à Ars Magica. Je ne suis donc pas forcément très bien placé pour critiquer les autres joueurs. A nouveau, navré !
Pour le reste... ok, il faut faire preuve d'un minimum de tolérance pour jouer à JàR. Oui. Le monde est très fantastique, je l'ai dit, et les règles volontairement épurées. Rodolphe privilégie l'action aux détails, je ne le lui reprocherai pas. Mais sans chercher la petite bête, et avec un peu d'habitude, moi... ben, je m'amuse bien. Sinon, je n'aurais pas fait de résumé pour le dernier scénario !
J'aurais tendance à dire : continue, Rodolphe, et n'écoute pas Gildas !
Sur la forme de la critique :Juste une petite remarque. Je veux bien arrêter la langue de bois, mais ça risque de finir en pugilat...
Même si je reconnais certains de mes torts (j'ai pas dit tous), même si je tiens compte de certaines critiques qui m'ont été adressées, tout à fait fondées (genre : c'est les PJs ou les PNJs les héros de ton monde, au fait ?), je n'aime pas forcément les recevoir en pleine poire, sans aucune diplomatie. Et je suis sûr de ne pas être le seul dans ce cas.
Dans le sens inverse, je suis déjà un vieux contrôleur des impôts aigri, si je me mets à critiquer en oubliant toute forme de scrupule... vous allez me détester.
Donc... prudence, quand même. Allez-y mollo.