Alors que nous montions sur "La Gloire de Sigmar", prêt a nous emmener a Kemperbad, nous étions trop content de quitter Nuln ou il ne s'était décidément rien passé.
C'était donc un retour sur les planches d'un navire encore plus brinquebalant que le précèdent, dirigé par un unique Capitaine, dépourvu d'autre équipage. Sur le trajet, fort monotone, nous fîmes halte a une auberge-relais,"la sirène d'eau douce", à la fois terrestre et fluviale. Malheureusement elle se trouva être dépourvue de la moindre nourriture, si ce n'est une soupe dont le principal ingrédient était de l'eau... Deux navires qui nous avait précédé avait tout dévalisé et un homme de ces deux équipages avait offert pas mal de coups à boire, les chanceux !
Le lendemain, chose très étrange, je me suis réveillé sur le pas de la porte avec ma paillasse, deviendrais-je somnambule ? Le manque de bière sûrement devait commencer à affecter ma santé d'une manière que je n'avais pas envisagé, vivement une halte dans une vraie ville, fréquentée par des nains, aaahhh Bugmann quand tu nous tiens... En tout cas mes compagnons de chambrée ne savaient pas du tout ce qu'il s'était passé ! D'ailleurs, les œillades matinale de l'Estalien me font me demander s'il ne négligerai pas aucun moyen de locomotion !?
Reprenant notre chemin ou plutôt notre fleuve, nous sommes tombés sur "le Bérébéli", un navire échoué à flanc de falaise. Le Diestro, Le Mage, Grincheux et moi-même sommes montés sur une barque, invention diabolique, Le Chevalier avait semble-t-il plus peur de l'eau que d'une armée de peaux vertes. Sur le bateau tout avait été pillé et de nombreux cadavres, morts au combat, juchaient le sol, dont un mieux habillé que d'autres et présentant la particularité d'avoir un doigt manquant, que l'Estalien semblait avoir entendu parlé sous le nom de Lienhart 9 doigts . Ne trouvant rien d'intéressant nous avons repris la barque, appareil Ulrikien, et les courants capricieux nous ont fait dériver à tel point qu'il fut plus ardu que prévu pour rejoindre notre navire.
Le lendemain nous pûmes accoster enfin à Kemperbad ou il nous fallait encore mettre la main sur un prochain moyen de déplacement vers Altdorf. Les deux options, prendre de magnifiques sans-efforceurs nain, machinerie de génie inventé par Grunmarr Otisson, ou de splendides marches taillées à même la falaise par des bonnes mains de nain ! Le second choix étant gratuit, je me sentit d'humeur pédestre et apparemment l'Estalien voulait aussi randonner ce monument à la gloire du travail d'expert, ou alors préférait-il ma compagnie ? De plus en plus étrange.
Après cette bonne marche revigorante, nous avons rejoint nos autres compagnons et pris une petite auberge pas vraiment géniale mais ça suffirait pour la semaine ou nous devions rester en ville. Grincheux a décidé de réclamer le bateau abîmé selon les lois fluviales de l'Empire soi-disant pour le remettre aux éventuels héritiers du capitaine décédé, drôle de pratique, ce sigmarite n'est vraiment pas banal !
Après une courte nuit les frères ReiB furent contactés par le comte Otto Boormann, apparemment mandaté par l'Empereur pour récupérer Kemperbad, trop franche a leur goût semblerait-il. Bien sur cette tâche titanesque nous sembla infaisable sauf à nous corrompre bien trop à notre goût ! Nous vint ensuite divers propositions burlesques, venant du tenancier de notre auberge puis d'un chasseur de prime nulnois de passage, pour nous racheter le Bérébéli, ce qui nous intrigua au plus haut point. Nous apprîmes d'ailleurs de ce dernier que Lienhart avait fui Nuln en emportant la quasi-totalité des joyaux de la baronne Keterlind, une célèbre courtisane nulnoise. Une occasion de rentrer dans nos frais si nous arrivions a mettre la main dessus.
Par la suite nous avons découvert que l'épave du Bérébéli avait disparu, rendant a néant l'espoir de revendre le bateau et d'y rejeter un éventuel coup d'œil encore plus minutieux que le précèdent. Mais si les pirates du fleuve avait récupéré le bateau c'est que le magot restait introuvé ! Ils nous a fallu de longues heures de réflexion pour mettre à jour différentes pistes, deux diligences entrevues à "la sirène d'eau douce", le bateau du comte Otto, voire l'auberge elle-même bien que très peu probable. D'ailleurs à force de se triturer les méninges nous avons fini par remarquer l'absence de Julius le Mage, que personne n'avait vu depuis une bonne journée ! Après concertation, la seule chose que l'on savait c'est qu'il cherchait une bibliothèque. Les frères ReiB décidèrent de faire le tour des bouquinistes ou autres. Quant au Diestro et moi-mêmes, nous prîmes plutôt la direction de quartiers moins studieux ou on vend un autre genre de plaisir des yeux !
Après des recherches infructueuses, nous sommes donc retournés à notre auberge ou nous avons retrouvé l'aubergiste assommé. Mais ce n'est pas tout, toutes nos affaires avaient disparues. D'après le tenancier, quatre personnes aurait pris contact avec lui après notre arrivée sans plus de précisions. Elles seraient devenuess violente car elle ne trouvait pas ce qu'elles cherchaient. De plus ils auraient enlevé sa femme. Voilà une affaire qui nous inquiétait d'autant plus que le Mage restait introuvable. Sûrement des ex-complices de Lienhart 9 Doigts, très remontéss d'avoir été doublés et à la recherche de son magot.
Seulement voilà, après plusieurs heures de recherche Julius le Mage restait introuvable. Nous dûmes alors nous résoudre à rejoindre l'auberge et c'est avec stupeur que nous vîmes arriver, au bout d'un moment, Julius, couvert d'ecchymoses et la mine excessivement maussade. Après nous avoir expliqué qu'il avait été capturé par les truands à la recherche de Neuf doigts, qu'il n'avait survécu qu'en les envoyant sur une fausse piste et en s'échappant à grand renfort de magie et de ténacité. Nous nous sommes rendus à leur planque pour tendre une embuscade au reste de la bande qui ne tarda pas a tomber dans notre piège sans grande résistance. Chose étrange, le Mage n'arrêtait pas de grommeler dans sa barbe quelque chose a propos de vengeance de brûler et de payer au centuple !
Il nous restait à retrouver les bijoux de la baronne Keterlind. Nous avons donc vérifié nos pistes. La première était "l'intransigeant" le bateau de Boormann, mais après avoir averti le comte Otto et fouillé son bateau il s'avéra vide de bijoux. La seconde c'était La sirène d'eau douce, qui s'avéra une très mauvaise planque, d'autant plus que les diligences qui y était arrêtées repartaient vers Nuln, donc une mauvaise option pour y cacher son trésor. Nous étions donc bredouille, quand soudain le Diestro se jeta a l'eau dans le port et fit le tour du navire du comte et nous revint l'air ravi et plus lourd d'un paquetage apparemment fixé a la coque. Les frères ReiB retournèrent a Nuln via la diligence et revinrent avec la reconnaissance sonnante et trébuchante de la baronne de 1500 couronnes d'or.
Voilà enfin de bonne auspice pour rejoindre Altdorf...
(C'est succinct mais je pense qu'il ne manque pas grand chose si ce n'est ce que je n'ai pas directement vécu comme un certain passage a tabac
)
Edit Sho :
J'ai corrigé quelques fautes et remplacé les "on" par "nous" ^^.