[S1] Troubles troublants à Grenzstadt

Vince :

Récemment revenu de campagne, je me suis vu confié par Konrad, ainsi que certains de ses proches, la tâche de veillé a la sécurité de Grenztadt pour l'occasion d'une foire.
C'est alors que notre singulière compagnie fut composé. Tout d'abord moi Wilhem Bronzebeard, descendant d'une longue lignée de Nain "Imperiaux" expert en traque et en arbalète, accompagné de deux fils ReiB un flambant écuyer, bien que psychotique a ses heures, et un initié charismatique du très respecté Sigmar, au tempérament très très sombre. Suivi par deux improbables compagnons, un impressionnant apprenti mage de la Lumière, hypocondriaque au sang chaud, et un fier dièstro estalien, aussi arrogant que juste !

Nous voilà embarqué, par un manque alarmant d'effectifs et de moyens, à patrouiller dans notre bonne ville franche régulant le flux et essayant de donner au mieux de bonnes impressions au sujet du Baron Konrad ReiB, "le méconnu", bien qu'ami des Nains !
Après avoir brillemment reglé, a profit, le problème de place pour les nombreux étals des marchands itinérants et avoir fait preuve de grande miséricorde au sujet d'un jeune pique pocket famélique, puisque l'offre lui fut "faite" de rejoindre les nobles suivants de la Baronnie, nous fumes interpellés par un charbonnier inquiet du sort de son fils fiévreux. Les diagnostique du dévot de Sigmar furent des plus alarmant car a première vue cela ressemblait a si méprendre a la Peste. Après le concours de fidèles de Chalia la trop miséricordieuse, notre compagnon Sigmarite ne s'était pas méprit !

Quelques jours de précautions radicales, de mesures d'urgence expéditive, de subterfuge bien trouvé, d'un très grand sang-froid ainsi que d'un très grand professionnalisme de notre part a tous nous permis d'éviter des émeutes sanguinaires et une propagation chaotique du fléau. Nos investigations nous permirent de mettre a jours les agissements étranges de quelques individus louches étroitement liés a la propagation de la peste. Après avoir mis a l'amende le tenancier de "La fin du voyage" nous avons aisément mis la main sur un homme et sont complice hobbit coupable de la profanation d'un sanctuaire de Chalia, l'excessivement miséricordieuse, et du vol d'une idole sacrée en or, porteuse mais aussi guérisseuse de cette peste si virulente.

Dés lors le retour de la statuette permis de sauvé tous les habitants de Grenztadt, hormis nos deux malfaiteurs mis au pilori dés le lendemain. La tranquillité retrouvée nous eurent enfin l'opportunité d'organisé un bal en l'honneur de notre seigneur mieux connu, et a la justice aussi expéditive qu'efficace !

Voilà les brèves de Wilhem "le carreau" que l'on put entendre de nombreuses fois atour d'une bonne chope dans les auberges de notre bonne Baronnie !


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Fred A :

En tant qu'apprenti magicien, j'ai déjà dû supporter bien des avanies dans ma pourtant briève existence... D'invraissemblables corvées se dressent en effet entre le statut de novice et celui de maître sorcier !

Cette liste de besognes laborieusement surmontées vient de s'allonger. J'avais été chargé de surveiller le bon déroulement d'une foire ! Sans doute une idée de Werner Kuhn, mon nouveau mentor, afin de tester ma patience, ma rigueur et mes dons pour l'organisation... Afin de compliquer ma tâche, j'étais de plus encombré d'hétéroclites comparses :
- deux des fils du baron, auxquels je devais théoriquement obéissance, un écuyer capricieux et un séminariste à la triste figure
- un nain, comment dire... comme les autres, petit, grognon, laconique, peut-être un peu plus bucolique ?
- et un escrimeur rusé, agaçant et peu digne de confiance... bref, un estalien !

Un rustre sergent au prénom peu avenant, Igor, nous ordonna de patrouiller dans les rues de Grenzstadt. Comme si ce sous-officier profane pouvait exercer la moindre autorité sur un thaumaturge manipulant d'inimaginables énergies ! Enfin... Entre les égoïstes doléances des pébléiens et les manoeuvres politiques des fils du baron, nous avions fort à faire.

Autant tirer de cette tâche ingrate quelque bénéfice pour le baron et maître Kuhn. Je me concentrais donc sur les relations avec les édiles de la ville, leur adressant un somptueux devis :

Les forces du baron devant faire face à des tâches dépassant de beaucoup leurs coutumières attributions régaliennes, notamment :
- la gestion de flux migratoires saisonniers exceptionnels
- la résorption des entraves, barrières et diverses mesures discrimanatoires à la libre circulation des biens et des personnes
- l'optimisation géographique des entreprises mercantiles et des ressources commerciales dans un espace restreint
- la surveillance d'une importante population de bovidés et d'ovidés en milieu urbain inadapté
- la sécurisation des transactions, enchères, concours et divers échanges pécunaires
etc.
un dédommagement non négligeable doit donc vous être demandé.

Bien sûr, j'ignorais alors que je devais ajouter la vigilance sanitaire ainsi que la gestion de foules prêtes à paniquer à cette brillante énumération.

Un cas de peste était déclaré ! Ma vie étant, évidemment, précieuse à bien des égards, j'espérais me tenir aussi loin que possible des sources potentielles d'infection... J'admirai d'ailleurs l'abnégation de l'initié de Sigmar, qui en oublia même de se plaindre !

Malheureusement, en l'absence de personne plus qualifiée... que dis-je, étant apparemment le seul citoyen doté d'un cerveau en état de marche dans ce fichu village, je dus mener discrètement le recensement des pestiférés - alors que la populace inquiète était enfermée dans les murs de la ville sous de faux prétextes. Certains de mes compagnons durent d'ailleurs surveiller les gardes, afin qu'ils ne désertent pas au plus mauvais moment...

Les pestiférés devaient être transportés aux temples de Sigmar et de Shallya. Il m'apparut rapidement que les cas de peste étaient trop limités, trop ciblés pour être tout à fait naturels. Une certaine forme de magie devait être à l'oeuvre ! Je menais promptement une enquête, avec l'aide limitée de mes comparses encore en bonne santé...

Grâce à quelques sorts mineurs judicieusement employés, je pus extorquer de précieux renseignements au tenancier d'une sordide auberge opportunément nommée La fin du voyage. La confession que notre séminariste déprimé arracha à un charbonnier infecté confirma mes soupçons. Finalement, les ecclésiastiques pragmatiques peuvent avoir une certaine utilité !

Un vol blasphématoire d'une relique de Shallya en or massif était à l'origine de l'épidémie ! Les malandrins l'avaient dissimulé dans le chargement du charbonnier pour la faire entrer en ville et la fondre. La relique avait été cachée dans l'auberge de La fin du voyage avant d'être transportée dans une forge...

Quelle idée, aussi, de récompenser une jeune sainte réfugiée dans une caverne en la transformant en statue d'or... Les voies des dieux sont certes impénétrables, mais tout de même !

N'écoutant que mon courage, je persuadais le nain et l'estalien de fouiller la forge puis de retrouver les voleurs. Je dois bien admettre qu'ils sont de parfaits hommes de main : brutaux, efficaces, sans scrupules. J'évitais bien sûr de prendre le moindre risque.

Bref, la relique fut récupérée et rendue au culte de Shallya. Les fils du baron décidèrent de faire de la caverne un lieu de pélerinage. Le brigand et le hobbit qui avaient profané ce lieu consacré et volé la relique furent pendus en place publique.

Une affaire rondement menée... grâce à moi, bien sûr. Shazam !