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| [Background] Les Teufelritters | |
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| Sujet: [Background] Les Teufelritters Dim 2 Déc - 23:42 | |
| Les TeufelrittersHistoire :Les Teufelritters sont l'une des plus vieilles armées mercenaires. A l'origine, cette compagnie était composée essentiellement de cavaliers germains réputés pour leur charge dévastatrice, qui leur a valu leur nom. Teufelritter signifie littéralement "diable chevalier". Bataillons :Les Teufelritters comptent environ 10 000 combattants, pour la majorité des germains, français et scandins. Un quart de l'armée se compose de cavaliers armés d'une lance et cuirassés, ainsi que leurs chevaux. Un autre quart est formé de cavaliers légers armés d'arbalètes et protégés de pourpoints de cuir. La dernière moitié se compose d'infanterie portant des demi-plaques, un grand bouclier et diverses armes de jet et de contact. Outre les combattants proprement dit, la compagnie emploie une importante main-d'oeuvre pour les tâches les plus courantes - comme veiller à l'approvisionnement de la compagnie... Les nouvelles recrues doivent traditionnellement s'occuper de ces corvées avant de rejoindre un des trois corps. Une fois affectée, elles reçoivent l'équipement correspondant des mains de leur sous-officier. Héraldique :La livrée des Teufelritters est historiquement noire et dorée. En l'honneur de leur actuel général, le Comte Airain, les Teufelritters remplacent actuellement le jaune d'or par un orange soutenu. De même, leur blason est aujourd'hui celui du Comte Airain : _________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
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| Sujet: Re: [Background] Les Teufelritters Ven 11 Avr - 1:25 | |
| Etat-major
Le Comte Airain, général des Teufelritters :
"Le métal bruni étincelait de milles feux. Au côté, le comte portait un sabre gigantesque, et son crâne était protégé par un casque d'airain. Son corps entier était caparaçonné de ce métal : même ses bottes et ses gants étaient faits d'écailles d'airain cousues sur du cuir. Le cavalier, de haute stature, avait bien découplé, avait une tête massive et des épaules larges. Son visage buriné aurait pu être de bronze. Deux yeux d'or brun y luisaient. Ses moustaches épaisses étaient rousses, comme sa chevelure. [...] il n'était pas rare d'entendre la légende que le comte n'était pas un homme mais plutôt une vivante statue d'airain, un Titan, invincible, indestructible, immortel.
Mais ses proches et ses familiers savaient qu'il était homme dans toute l'acceptation du terme : ami loyal, terrible ennemi, au rire facile et à la colère féroce, gourmet à l'insatiable appétit, bel esprit, pourfendeur et cavalier hors pair [...]"
La force et la vaillance du général sont légendaires dans toute l'Europe. Idôlatré par ses troupes, le comte a participé à presque toutes les grandes batailles de son temps. Après avoir fait et défait plusieurs rois, Airain est devenu un expert dans l'art délicat des intrigues de cour...
Cette force de la nature semble parfois lasse du fracas des batailles et des caprices de ses employeurs.
Von Villach, capitaine :
Ancien landkrieger bayernois, Von Villach est sans doute le plus vieux compagnon du Comte. Il aurait affronté celui-ci lors du siège de Breslow. Depuis lors, les deux hommes ne se sont plus séparés. La gloire de Von Villach ne démérite pas à côté de celle du Comte.
Aussi blond que son ami est roux, ce robuste gaillard lève son verre aussi vite qu'il dégaine l'épée. Cordial de prime abord, l'officier peut se montrer caustique. Redoutable escrimeur, Von Villach mène ses hommes à la baguette. Mieux vaut encore subir ses petites remarques que ses leçons d'escrime nocturnes...
Traditionnellement, c'est lui qui s'occupe des nouvelles recrues.
Derenksi, lieutenant :
Grand, élancé, les traits acérés comme ceux d'un aigle, le regard intense, les gestes violents, Derenski est le meilleur élève du comte. Comme son maître, il se montre aussi habile politique que stratège. Privilégiant les intrigues et les manoeuvres subtiles, Derenksi entretient une rivalité amicale avec Von Villach - davantage partisan de l'approche directe. Sans égal à l'arbalète ou à la lance, le jeune homme sait qu'il aura du mal à surpasser le capitaine à l'épée...
Censé commander la cavalerie lourde, Derenski est de plus en plus chargé par Airain de diverses tâches diplomatiques.
Lindström, lieutenant :
Chef des fantassins, le géant scandin doit baisser la tête voire courber le dos pour regarder les autres Teufelritters dans les yeux - même Airain ou Derenski. Il est passé maître dans le maniement et le lancer de la hache. Laconique, le lieutenant ne communique que par de courtes phrases, souvent beuglées avec conviction.
Noblegent, conseiller :
Cet érudit à la mine austère est le meilleur ami du Comte - et son conseiller pour les affaires politiques, philosophiques ou scientifiques. Sa silhouette haute et sévère est bien connue par les hommes de troupe. Contrairement aux apparences, Noblegent est d'abord facile. Ses connaissances et sa perspicacité sont au service de tous. _________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
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| Sujet: Re: [Background] Les Teufelritters Dim 20 Avr - 16:39 | |
| Quelques faits d'arme
5269 - 5272 : Guerre des Cités Rhénanes
Le Comte de Würberg, dirigeant officieux du Palatinat de Frankburg, tente d'annexer les trois opulentes Cités Rhénanes : Wiesbad, Meerburg et Neudarm. Les mercenaires habituellement loués par le Conseil Commercial ne suffisent plus à protéger les cités. Les bourgmestres font appel aux Teufelritters. Le Comte Airain se retrouve à la tête d'une armée hétéroclite, moins nombreuse que les troupes de Frankburg mais mieux entraînées et mieux équipées.
L'indépendance des Cités Rhénanes est préservée. Après la défaite d'Oscar Kach Von Würberg, le Palatinat change de maître. L'antique famille des Von Kerrin s'empare du pouvoir. Jochem Von Kerrin prend le titre de Duc de Frankburg.
5277 - 5279 : Guerre de succession otrichienne
Le marquis de Pesht, dont l’arrivisme s’était déjà manifesté à maintes reprises malgré sa jeunesse, empoisonna une grande partie de la haute noblesse otrichienne lors d'une cérémonie officielle. Les décès consécutifs à la félonnie du marquis provoquèrent une guerre de succession qui dégénéra en guerre civile.
De nombreuses compagnies de mercenaires prirent part au conflit. Contacté par le marquis de Pesht, le Comte Airain préféra l'offre du graf Karl V. Descendant d’une obscure lignée de vassaux d’un seigneur de l’ouest, rien ne prédisposait pourtant l’homme à devenir le principal opposant au marquis, sinon un sens aiguë de la stratégie, et un instinct naturel à faire triompher ses intérêts dans le jeu politique.
Une contre-attaque hivernale, menée par les Teufelritters, eu raison de l'armée du marquis.
5281 - 5284 : Guerre des Joyaux
L'origine exacte du conflit reste obscure. les rumeurs les plus invraisemblables circulent à ce sujet. Le nom d'un joyau, le Necrobion, revient souvent dans ces histoires. Cette gemme fascinante, taillée lors du Tragique Millénaire, serait dotée du pouvoir de dialoguer avec les morts. Son dernier propriétaire officiel était le roi de Slavie, Djerko d'Erzégovine. Le joyau était incrusté dans le sceptre d'or qu'il avait reçu de son père.
Le Prince Marchand Manciev Ancénovich de la Guilde de l'Est fit voler le bijou, dans l'espoir de réveiller ses pouvoirs. Incapable d'utiliser le Necrobion malgré de nombreuses expériences sordides, Ancénovich le fit monter en collier et l'offrit à une de ses favorites. Dans l'intervalle, les agents de Djerko avaient découvert l'identité du commanditaire... Le roi de Slavie demanda sèchement la restitution de son bien.
Le contentieux fut aggravé par l'ambition du Prince Marchand. Refusant d'obéir au roi, il intrigua afin de déstabiliser la Slavie et de prendre le pouvoir. La guerre commerciale fit vaciller la dynastie régnante. Contre toute attente, Djerko s'allia à la Tchékia et déclara la guerre à la Guilde de l'Est.
Les Teufelritters furent engagées par la Guilde de l'Est pour venir en aide à Ancénovich, en difficulté. Noblegent conseilla au Comte Airain, réticent, d'accepter le contrat. En 5283, le siège de Belgrad se termina en débâcle. Djerko fit dépecer et équarrir Ancénovich et ses hommes. Les Teufelritters organisèrent la retraite de l'armée de la Guilde.
Nul ne sait ce qu'il est advenu du Nécrobion. Mais les vétérans de la bataille aiment raconter une certaine anecdote. Von Villach, la veille de l'assaut, se serait absenté pendant plusieurs heures avant d'apporter un étrange coffret à Noblegent...
5287, aujourd'hui : Guerre civile hollandienne
La Hollandia est gouvernée depuis Amsterdam par la reine Brena. Monarchie constitutionnelle, le pays est divisée en provinces dirigées par des ducs, assistés des sénateurs et conseils étudiant les propositions des députés régionaux.
La stabilité du régime est menacé par la soif de pouvoir du duc Dekken van Dhoven, le plus puissant noble du pays. Face à cette rébellion ouverte, la reine a levé son armée et appelé un viel ami - le Comte Airain. Habile politicienne, Brena espère mettre fin aux ambitions de Dekken sans trop d'effusions de sang. _________________ L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris.
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