[Background] Rapports de Von Villach

Botanique à Maryenburg

La compagnie manquait de fifres. Et le comte ne foulait pas piller les enfirons. Ch'afais donc enfoyé les noufelles recrues récupérer du rafitaillement. Ja, une mission fazile ! Les fillachois de Maryenburg ont touchours été des fournizeurs fiaples. Et le plé était payé d'avanze. Pas question te laisser zes schlitzohrs ze palader avec l'or te la compagnie !

Ils zont refenus avec teux chours de retard. Pour s'expliquer, ils m'ont raconté une hiztoire apracataprante d'arpre chéant... bufeur te zang ! Ils auraient été oplichés de le prûler pour z'en téparasser.

Che m'apprétais à leur tonner une ponne lezon, quand Noplechent est interfenu. Il afait l'air très intéressé par la tescripzion de l'arpre monstrueux et de zes razines. Ze fichu érutit z'est même emparé des papiers ramenés par les zoldats. Zelon lui, une expérienze avec des ronces zanglantes, zette zale herpe mutante qui infeste toute la Chermanie, aurait mal tourné. L'arpre aurait été spézial d'après ze que ch'ai compris : il fertilizait les terres, ou quelque choze comme za. Ch'espère que ze zorcier ne fa pas raconter n'importe quoi au comte !

Tans le toute, che n'ai finalement pas puni les recrues. Après tout... ch'avais mon plé !

Condamnés à l'éternité.

Les recrues tonnaient zatizfakzion, tans l'enzemple. Et un de nos fieux clients temantait de l'aite.

Che connaissais le markgraf Von Scheinitz tepuis la guerre de zukzezion d'Otriche. De zon temps, zette panse remplie de pière était un sacré pon cafalier et un compagnon d'arme sur lequel on poufait compter. Za cheunesse était derrière lui tepuis longtemps, maintenant. Il continuait à zervir le roi d'Otriche, Karl V, mais afait de nombreuzes terres en Bayern.

Chustement, un te zes chateaux lui cauzait pien des zouzis. Zette forteresse, zituée zur les contreforts tu Massif te Bohème, gartait tes cols menant à l'Otriche et à la Tchékia. Les contrepantiers otrichiens et les pantits tchèkes pullulaient tans la réchion - Zes ruines et zes montagnes offraient autant te ponnes cachettes ! Konnaizant le markgraf, il tevait craintre tafantache les prigands que les contrepantiers. Après tout, zeux-zi étaient otrichiens, comme lui. Et fu son manque total de zrupules, il tevait pien afoir noué te fructueuzes relazions avec les montagnards...

Che n'ai pas la même konzepzion de la noplesse que Von Scheinitz, mais che safais qu'il était zolfaple. Le fieux grigou fenait d'engacher des mercenaires pulgares pour relayer za garnizon. Il afait pesoin t'hommes pour les encatrer. Et il se méfiait tu chefalier moscovite qui dirichait za forteresse depuis quelques mois.

Za ferait un pon erxerzize pour mes recrues les plus prometteuzes !

Che ne le zafait pas enkore, mais ces gaillards allaient refenir avec une noufelle hiztoire à tormir tepout. L'arpre chéant pufeur te zang, à côté, z'était crétiple. Zoit ils était mautis, zoit z'était la plus pelle pante de menteurs que z'ai zamais fu !

Une horte de mutants immortels avec des pinces de crapes... mais pien zûr ! Ya, ya. Il ne faut pas me prentre pour un impézile, non plus. Mais commenzons par le téput.

J'adore! la suite! ^^

Holà, ça vient, ça vient. J'en suis à peine à l'introduction du second scénario.

En fait, j'écris ces rapports pour remettre les scénarios joués dans leur contexte et permettre à de nouveaux joueurs de raccrocher leurs wagons... sans être trop étonnés par l'aspect de la locomotive ou l'accent du conducteur !