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 printemps 1221 - Quelle truffe !

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Makkari
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MessageSujet: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMar 2 Juin - 20:59

Cher journal,

Après avoir brillamment rendormi le dragon-tortue qui menaçait Bruges, notre groupe rentra triomphalement à Florum. La vaillance n'attend pas le nombre des années : nous avions prouvé notre valeur à des mages expérimentés, ce qui allait grandement faciliter les négociations pour un serment de vassalité à notre avantage.

En tant qu'ambassadeur, je passais l'automne à régler les détails de la négociation. L'aide financière de Florum nous permettra notamment de nous développer économiquement, à condition d'arrêter le brigandage. Ma foi, il faut bien grandir un jour et abandonner ses rêves d'aventure au grand air pour des rentrées d'argent plus sûres. J'ai bien arrêté mes activités de chevalier fée, et bien Amaël ne s'amusera plus à détrousser le manant. Hélas, je ne pense pas que les autres mages apprécieront nos sacrifices et notre abnégation à leur juste valeur.

J'ai profité de mon séjour pour améliorer mon art Creo, dans le but de mieux raffiner l'aura de notre alliance. Il faudra bientôt beaucoup de vis pour les rituels de longévité de mes collègues. Mon sang féérique me permet certes d'attendre, mais je dois les aider. Après tout, je suis leur guide. Sans moi, ils seraient perdus. Ah, cher journal, mes collègues ne savent pas quelle chance ils ont de m'avoir à leur tête. Mon bon cœur me perdra !

Je rentrais au Mont Auxois en hiver, pour lancer l'Aegis du foyer et présenter au Conseil le serment  de vassalité avec Florum. J'étais accompagné par Isabelle de Mercere, Eric de Guernicus et Prunellie de Merinita. Les mages de Florum visitèrent nos installations, et apprécièrent particulièrement la sécurité apportée par notre regio. Le serment fut voté dans la foulée, et Isabelle a rejoint officiellement notre alliance. Elle servira d'agent de liaison entre nous et Florum. Tout se passa au mieux cette saison. Je pus raffiner l'aura sans être dérangé et stocker le vis en résultant.

Le Mont Auxois connut un début du printemps 1221 fort humide. Tel un baptême funeste, les cieux déversaient constamment de l'eau sur nos pauvres têtes. Seule la façon variait. Les hallebardes succédaient aux cordes. Un jour, il pleuvait à seaux, le lendemain à torrents. A croire que le déluge recommençait, ou que nous subissions une ordalie par l'eau. A ce rythme, nous finiront tous noyés, comme les sorcières ! Les romains sacrifiaient une vestale pour se rabibocher avec les cieux. Hélas, impossible d'en trouver une dans les environs. Avec Francesco, trouver une vierge devenait plus compliqué que trouver une licorne ! Quoique sans vierge, difficile de trouver une licorne...

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Je commençais à profondément déprimer. Je marmonnais sans cesse "Que d'eau, que d'eau !" (formule à retenir, cher journal, elle finira bien par devenir célèbre). Par une belle matinée du printemps 1221, enfin, une matinée moins pourrie que les précédentes, une nouvelle me sortie de ma léthargie. Un des premiers habitants de notre alliance, Raymond, un de nos fermiers, avait disparu depuis deux jours. Sa femme, Béatrice, nous apprit qu'il était parti en balade après avoir fini de vaquer à ses multiples besognes. Depuis, plus de nouvelle. Enfin une occasion de sortir ! J'embarquai avec moi les rebuts les meilleurs éléments de notre alliance : Amaël, Angelo et Francesco. Isabelle tient à nous accompagner, ce sera une occasion de mieux nous connaître. Je pris avec moi la gamelle de Raymond, qui me servirait bien de lien mystique, et nous voilà partis.

Une habile enquête de voisinage nous mena rapidement sur la route de Montbard, que Raymond avait empruntée il y a peu (j'espère qu'il la rendrait bientôt). Grâce au talent de pisteur d'Amaël, nous découvrîmes qu'il avait quitté un moment la route pour pénétrer dans l'orée d'un bois. La terre était partout détrempée, mais aussi souvent retournée aux pieds des arbres. Je m'interrogeai sur les raisons de creuser à ces endroits quand un beuglement résonna dans le sous-bois. Un sanglier déboula soudainement devant nous. J'eus à peine le temps de lever les bras qu'Amaël l'avait occis d'une flèche entre les deux yeux. Même lui était étonné de ce fameux coup.

printemps 1221 - Quelle truffe ! 320px-Cosmas_-_vepreslon

Je le félicitais tout en songeant que le coin semblait propice aux truffes, ce qui permettrait à un fermier d'agrémenter son quotidien. un peu plus loin, nous eûmes la surprise de découvrir un large trou, à moitié effondré, devant un grand et large chêne, qui imposait sa majesté aux autres arbres des environs. Raymond semblait avoir découvert un coffre, un trésor ? Ses traces se perdaient ensuite, il avait sûrement rejoint la route. Sa disparition prenait une autre tournure. Sans doute courrait-il la gueuse à Montbard. Mais il pouvait tout autant tomber sur des malfrats qui le délesterait rapidement de sa bourse..., et de sa vie.

Fort inquiets, nous repartîmes vers Montbard. Nous arrivâmes la nuit tombée. Les portes étaient fermées, piètre obstacle pour un mage défiant les lois de l'espace ! Une fois à l'intérieur, nous fîmes un tour des bas fonds à la recherche de Raymond. Hélas, il ne répondit pas à nos appels. Aucun bandit ne fut assez aimable pour venir à notre rencontre, ce qui nous aurait permis d'obtenir rapidement des explications. Le guet local, un ramassis d'incompétents bornés, nous dérangea dans la nuit. Après les avoir rassurer sur nos intentions (je suis très convaincant quand je le souhaite), nous rejoignîmes la maison de Philippe, orfèvre et bourgmestre de Montbard, afin de prendre un repos bien mérité.

Philippe était surtout l'hôte de nos alliés, deux chats mécaniques mais néanmoins charmants. Il prit assez bien le fait d'être réveillé par des mages au milieu de la nuit. J'imagine que vivre avec des chats magiques doit le préparer aux surprises. Nous le renseignâmes sur la raison de notre venue, puis nous allâmes dormir. Enfin, les compagnons purent aller dormir. Les deux chats interpellèrent les mages, car ils étaient fort désireux d'engendrer. Il est vrai que leur nature métallique n'allait pas leur faciliter la tâche. Plus sérieusement, créer un nouveau chat mécanique à partir de l'essence des deux « parents » était une tâche magique d'une difficulté fabuleuse.  Bien sûr, Numérius, notre spécialiste en théorie magique, n'était jamais là quand on avait besoin de lui. Je passais une partie de la nuit à discuter avec les chats, après tout, après avoir enlever des enfants par la magie, en créer un était une évolution somme toute naturelle. Je finis par aller me coucher après avoir rassasier leur curiosité. Voraces, ces félins. Afin de reprendre l'enquête, je dus me lever à l'aube, vers midi. Quelle abnégation !

De bon matin, nous commençâmes notre enquête par nous renseigner auprès du guet local, plus par acquis de conscience que par réel espoir que ce ramassis d'incompétents alcoolisés soit utile. Nous apprîmes néanmoins le décès récent de deux individus, dont personne n'avait réclamé les corps. Heureusement, nous constatâmes qu'aucun des deux n'était Raymond. Il s'agissait sans doute de deux brigands, poignardés par quelqu'un qui connaissait bien son affaire. Aucune trace de lutte sur les corps : le tueur avait put s'approcher sans inquiéter ses victimes. Le soulagement se mêlait à l'inquiétude : la disparition de Raymond, un mystérieux coffre, maintenant la mort de deux inconnus, l'affaire semblait de plus en plus compliquée. Comme cela était ennuyeux.

Devant l'échec de cette première piste, le groupe décida de se séparer afin de rechercher Raymond. Nous avions de la chance, Amaël, Francesco et Angelo avaient une certaine connaissance du monde interlope de Montbard : tavernes, receleurs et maisons closes étaient leurs adresses favorites. Quand à moi, je pourrais percevoir la présence de Raymond à proximité, grâce au lien mystique procuré par sa gamelle. La magie spontanée étant fatigante, il fallait d'abord restreindre notre champ de recherche.
Mes camarades furent vite avertis de la présence d'un riche étranger, qui se payait du bon temps avec du bon argent. Les pièces de monnaie étant relativement rares, il fut aisé de remonter la piste. Un  receleur confirma qu'un inconnu échangeait des pièces d'or de Gênes contre des pièces d'argent locales. Il dilapidait ensuite sa fortune en menus plaisirs : femmes, alcools, vêtements... Tout cela était d'ailleurs fort paradoxal. Car là où il y a de la Gênes, il n'y a pas de plaisir ! Cet individu se montrait fort prudent et assez discret. Il semblait même se déguiser pour éviter de se faire repérer. Il avait réussi à éviter, pour le moment, tous les criminels appâtés par son magot.

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Mais ses efforts étaient vains face à ma puissante magie ! En faisant le tour des auberges, et de tous les endroits où un étranger pouvait dormir, je finis par le repérer magiquement au relais pour pèlerin à l'entrée de la ville. C'était l'ancien repaire de la Trinité, un endroit assez mal famé à vrai dire. Rien d'étonnant avec tous ces pèlerins !  Je leur ai toujours trouvé un air louche. Quelques téléportations et un sort de sommeil plus tard, j'étais de retour chez Philippe avec notre gredin de Raymond. Je croyais en avoir fini avec cette aventure, mais j'étais bien loin du compte...

Dès leur retour, mes camarades s'empressèrent de faire parler Raymond sur l'origine de sa richesse. En bon paysan madré, il ne voulait rien nous dire. En fait, il semblait même fort soulagé de voir qui l'avait retrouvé. Il nous craignait manifestement moins que certains psychopathes qui peuplaient notre alliance. Il avait bien raison, sa mésaventure était assez drôle en fait. J'étais prêt à passer l'éponge, mais le problème de l'or gênois devait être réglé : son propriétaire officiel pouvait fort mal prendre de s'être vu ainsi dépossédé. Grâce à sa magie des émotions, Franscesco rendit Raymond aussi confiant qu'un enfant, et réussit ainsi à lui tirer les vers du nez. Son trésor était adroitement dissimulé dans sa chambre : il avait creusé un mur en torchis, avant de le combler avec suffisamment d'adresse pour que sa cachette soit fort difficile à trouver. Je récupérais vite fait un coffret à l'endroit indiqué. De retour chez Philippe, j'ouvrais le coffret et nous nous rendîmes alors compte que les dépenses de Raymond avait à peine entamé son pécule, dont la valeur était gigantesque ! Comment autant d'or avait-il pu être égaré ?

Heureusement Amaël avait une piste, ou plutôt une piste avait trouvé Amaël. Guy, le bras droit de Laurent, ancien chef des brigands de notre alliance devenu Vicomte de Vitteaux, était en ville. Comme nous avions les mêmes contacts chez les crapules, il était logique qu'il finisse par nous croiser : Amaël et lui s'étaient rencontrés chez un receleur, habitué à écouler du matériel « tombé d'une charette ». Guy accompagnait deux marchands de Marseille, venus dans la région pour affaire. En manque de liquidités et ne connaissant pas grand monde, ils avaient contactés Laurent qui leur avait alors recommandé le quartier juif de Montbard. Un usurier, Zamir, avait accepté de leur prêter une somme d'argent colossale. Malheureusement, malgré une forte caution avancée par les marchands, l'or gênois promis n'était jamais arrivé à Vitteaux.
Laurent se sentant redevable, il avait demandé à Guy de raccompagner ces marchands à Montbard et de les aider dans la mesure du possible. Quand ce vieux grigou de Guy se rendit compte que nos enquêtes étaient mêlées, il nous refila bien sûr le bébé.

Ces deux marchands étaient très remontés, et exigeaient de récupérer leur mise initiale. Leur virée dans le quartier juif, situé hors les murs, faillit tourner au désastre. Accompagnés par deux balourds engagés comme gardes, ils interpellaient bruyamment les passants en leur demandant où était Zamir, et en menaçant quiconque croisait leur chemin de représailles sanglantes. Une subtile intervention de notre part fut nécessaire pour éviter un bain de (leur) sang, et rapatrier les marchands en sécurité à l'intérieur de Montbard.
Le mystère commençait à s'éclaircir. Rien de plus normal, l'or brille, même par son absence ! Zamir pourrait sûrement tout nous expliquer, mais une rapide enquête au quartier juif, beaucoup plus polie que celle des marseillais, nous appris que personne ne l'avait vu récemment et que sa maison semblait vide et abandonnée.
Une visite nocturne s'imposait. Tant mieux, j'adore ça. Hélas, pendant ce temps, les relations,  pour le moins difficile, entre les juifs et les catholiques s'était envenimées suite à la plainte officielle des marchands marseillais auprès du conseil de Montbard. Des barricades se montaient aux limites du quartier, tenues par des juifs inquiets. Une ambiance de guerre civile gagnait toute la ville : les volets se fermaient, la plupart des gens se terraient chez eux, tandis que des excités commençaient à se regrouper en brandissant torches et cruchons de vin.  La situation était aussi tendue que le haut-de-chausse de Franscesco devant une jolie dame. Le conseil devait se réunir à la nuit tombée pour écouter les doléances des deux camps, et tenter de régler le problème. Connaissant les marchands de Montbard, ce n'était pas gagné. Philippe, surtout, était coincé entre ses confrères du conseil et ses dettes contractées auprès du quartier juif. Il se trouvait dans une position d'arbitre très inconfortable.

Nous décidâmes de nous séparer pour assurer notre présence sur deux fronts. Une première équipe fut formée de nos experts en politique : Isabella et Franscesco, elle devait assister au conseil et éviter que la crise ne dégénère davantage. Pendant qu'ils gagnaient du temps, les trois malandrins spécialistes de l'infiltration : Amäel, Angelo et moi, devions trouver des preuves chez Zamir. Nous rejoignîmes la maison de Zamir en sautant, ou en se téléportant, de toit en toit. Angelo crocheta discrètement la serrure et nous pûmes entrer. Il n'y avait personne, la maison était bien rangée comme si son propriétaire était parti pour un long voyage.

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Je commençai à m'inquiéter devant l'absence de preuve évidente quand j'entendis du bruit derrière la porte d'entrée, que nous avions soigneusement refermée. Je me mis en embuscade derrière un meuble. Heureusement, mes yeux de fée me permettaient de voir dans la nuit bien mieux que les humains. Après avoir sérieusement malmenés la serrure, quatre hommes entrèrent dans la maison. J'eus la désagréable surprise de  reconnaître les marseillais et leurs sbires. Ils eurent à peine le temps de s'apercevoir qu'ils n'étaient pas seuls avant de tomber dans les bras de Morphée. Cher journal, je suis tout simplement formidable. J'adore ce sort. En éloignant les corps endormis de l'entrée, mes camarades se rendirent compte qu'il y avait une trappe sous un tapis. Nous ne l'avions pas vue en fouillant la maison, quelle négligence ! Enfin, la chance était avec nous. Ce n'était que pure justice, puisqu'elle sourit aux audacieux. En descendant dans le sous-sol, nous découvrîmes vitre un cadavre, qui d'après ses vêtements devait être Zamir. Il avait été occis par un savant coup de couteau, qui ressemblait fort à ceux ayant éliminés les deux inconnus trouvés par le guet. Un mystérieux tueur voulait récupérer le trésor et éliminer tous ceux qui l'approchait !

Je téléportais petit à petit tout ce beau monde, camarades, endormis et mort, dans la maison des chats. Après avoir solidement ligotés ces lascars (sauf le mort bien sûr), nous nous précipitâmes au conseil pour avertir Philippe de la mort de Zamir. Le conseil était d'ailleurs dans une impasse, puisqu'il attendait les marseillais qui devait expliquer leurs griefs. La nouvelle de la mort de Zamir bouleversa les représentants du quartier juif, mais permis de mettre fin à la rumeur comme quoi il s'était enfuit avec l'or gênois. Avec l'aide de Franscesco et d'Isabella, Philippe put calmer quelque peu la situation, et tous allèrent dormir en s'interrogeant sur l'identité du tueur à l'oeuvre dans Montbard.

Je dois dire, cher journal, que la fin de cette aventure fut assez déplaisante. Pour découvrir le meurtrier, je proposai la méthode la plus simple et efficace : un individu astucieusement déguisé servirait de chèvre afin d'appâter l'assassin en dépensant de l'or gênois moins discrètement que Raymond. Le groupe, qui suivrait la chèvre, n'aurait alors plus qu'à cueillir l'assassin. L'idée, brillante, fut prestement mise en pratique. Mais figure toi, cher journal, que pour des raisons que j'ignore encore, on m'interdit de faire la chèvre ! Ce qui était de loin le rôle le plus intéressant. J'entendis des arguments à la limite du grotesque : trop dangereux, mieux valait exposer des compagnons, etc... Je partis bouder un moment. Mais, enfin, mon plan réussit, même si j'aurais aimé avoir le rôle principal plutôt que celui, ingrat, de scénariste. L'individu fut proprement rossé par Amäel et Angelo avant d'être remis au guet, il fallait bien qu'il finisse par se rendre utile.

Quand aux fin mot de l'histoire, c'est Isabella qui parvint à démêler cet imbroglio :
A l'origine, des marchands marseillais ont fait appel à un usurier juif de Montbard, Zamir, pour obtenir un prêt en pièces gênoises contre une forte avance. Zamir a pris une assurance auprès de son oncle, pieux notable que nous avions déjà rencontré. Mais, en manque de liquidités, le jeune usurier a tenté de tout garder pour lui. Zamir a donc simulé une embuscade : son homme de main a abattu les spadassins de bas étage chargés de convoyer l'or et caché le trésor, le temps de faire jouer l'assurance... Mais Raymond a découvert le coffre sous un chêne, un jour de pluie. Comprenant que quelqu'un dilapidait son trésor, l'homme de main s'est persuadé de la trahison de son commanditaire et a exécuté Zamir. Notre intervention allait définitivement ruiner ses plans.

Je dois dire, cher journal, que j'ai recopié ce dernier paragraphe sur nos chroniques. Personnellement, je ne comprend rien aux magouilles des marchands, et cela m'ennuie profondément ! Le principal est que l'or gênois fut rendu aux juifs, amputé de l'avance remboursée aux marseillais. Cela permis de redorer l'image de Philippe auprès du quartier juif, et tout finit par une bonne pendaison, comme il semble que ce soit la coutume à Montbard. Nous rentrâmes avec Raymond, et j'expliquai à sa femme qu'il avait été enlevé par des fées alors qu'il était parti chercher des truffes. Par jeu, elles s'étaient amusées avec ses cheveux et ses habits. Voilà pourquoi il revenait bien coiffé avec de beaux vêtements. Avec les fées : impossible de se tromper, cela passa comme une lettre chez les toques rouges.

Mais quand même, cher journal, quelle truffe, ce Raymond !

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Dernière édition par Makkari le Mer 17 Juin - 19:23, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMer 10 Juin - 21:40

Isabelle a essayé d'expliquer tout ça à Férion, mais... ce n'est pas si facile.

printemps 1221 - Quelle truffe ! Ars_magica_3

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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMer 10 Juin - 21:51

Pauvre Pascal ! Smile

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Reprends donc un oréo, Guy.
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeDim 14 Juin - 22:28

Fini ! Pas la force de vérifier les fautes, corriger si vous voulez.

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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeDim 14 Juin - 22:30

Un peu plus de quatre pages sur open office. Cela doit être mon record.

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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeDim 14 Juin - 23:51

Bravo !
Autant pour le style que, hmm, l'endurance.

J'ai corrigé une faute et j'ai essayé d'égayer avec 2-3 images, mais les scènes urbaines médiévales c'est pas facile à dénicher dans le domaine public. Wink

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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeLun 15 Juin - 20:14

Bravo !
Tu n'as vraiment pas choisi le scénario le plus facile ! Faudrait que je sois plus généreux peut-être...

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Reprends donc un oréo, Guy.
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMar 16 Juin - 13:03

Disons que c'est le genre de scénario où j'ai passé plus de temps à écrire le journal de Férion qu'à jouer le dit scénario.

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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMer 17 Juin - 16:06

Ça ta change d'être plus spectateur qu'acteur ;-).
Sinon beau boulot, aucun oublie constaté pour ma part. Un seul détail. Raymond ne depensait justememt pas des deniers genois mais de la monnaie locale échangé au receleur. Sinon que de travail.

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A l'issu sortez vous les doigts !!!
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeMer 17 Juin - 19:19

Corrigé ! Merci.

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Pablo Isaac Peña Méndez
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitimeVen 19 Juin - 21:19

Bravo!
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MessageSujet: Re: printemps 1221 - Quelle truffe !   printemps 1221 - Quelle truffe ! Icon_minitime

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